Parler à cœur ouvert du cancer du sein
On connaît presque toutes quelqu'un qui a souffert ou souffre encore du cancer du sein. La Belgique compte en effet le taux de cancers du sein le plus élevé du monde. Du coup de fil annonciateur aux traitements, c'est un long chemin de croix. Dans cette campagne, les patientes en parlent. Elles racontent leur histoire directement à l'un de leurs proches.
Oser ouvrir le débat
Une mère confie à sa fille: "Ça a été plus difficile, pour moi, de t'annoncer mon cancer, que d'apprendre que j'en avais un." Et celle-ci lui répond: "Pourquoi est-ce que ça nous arrive? Et que va-t-il se passer maintenant? Allons-nous devenir orphelins?"
Une femme confie à l'homme qu'elle aime: "J'ai envie d'être là pour mes enfants quand ils se marieront, quand ils auront des enfants. Et j'ai envie d'être avec toi, de vieillir avec toi."
Un père dit à sa fille: "J'ai eu beaucoup de mal à accepter qu'une de mes filles soit morte du cancer... et que l'autre en soit atteinte aujourd'hui." Et celle-ci lui répond: "J'ai parfois l'impression que tu es tellement blessé par sa mort que tu oublies que je suis encore là."
Mais l'espoir est également présent. Une mère dit à ses enfants: "Quand j'ai envie de baisser les bras, je pense à vous et je me dis: 'Non, je ne bouge pas d'ici, je veux être là.'"
Pour aller plus loin...
Découvrez aussi la campagne australienne au son d'I touch myself de Chrissy Amphlett. Revoyez les photos prises par un homme de sa femme pendant sa maladie. Des femmes se sont rasé la tête pour soutenir leur amie atteinte du cancer du sein.
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