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Flair Book Club: ““Adieu triste amour””, la nouvelle BD de Mirion Malle

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

Après “C’est comme ça que je disparais”, roman graphique bouleversant sur la dépression, Mirion Malle offre une nouvelle bande-dessinée, moins tragique cette fois, qui revient sur le quotidien d’une jeune femme, prête à écouter son intuition.

Le résumé

Cléo est autrice de bandes dessinées (tiens, tiens). Un jour, alors qu’elle est à un grand festival consacré au neuvième art, elle tombe sur deux copines, qui lui proposent de venir manger avec elle le soir-même. Cléo accepte avec plaisir! Lors du repas, elle évoque son amoureux, Charles Mercier, devant la petite bande. Et elle remarque que Farah, l’une des filles du dîner, devient soudain un peu étrange. Cléo va alors tenter de comprendre l’attitude de Farah: quel est le lien entre celle-ci et son petit ami?

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Et en 3 mots-clés ?


#Sororité

#comingout

#bienveillance

Pourquoi on a aimé

Après Commando Culotte, la Ligue des super-féministes et plus récemment C’est comme ça que je disparais, Mirion Malle signe une bande dessinée, moins militante, certes, mais teintée de féminisme. De son trait fin, elle nous glisse dans un univers de femmes: elle nous invite à réfléchir à notre statut et démontre au fil de ses pages toute la bienveillance qui peut se dessiner entre nous. L’empathie aussi qui régit les groupes de femmes, les expériences communes vécues qui nous font nous comprendre sans un mot. Comme à son habitude, Mirion Malle nous offre des personnages aux visages expressifs et aux immenses mains. Elle dessine les regards, les silences, les moments tout bêtes du quotidien, et c’est ça qui lui vaut une partie de son talent.

Finalement, ce roman graphique est bien plus léger que son précédent: on a l’impression d’une découverte d’un monde plus doux, plus sain, après l’expérience douloureuse de la dépression parfaitement décrite dans C‘est comme ça que je disparais. Parmi les autres thématiques qui transparaissent, on a aussi l’intuition, l’art d’apprendre à s’écouter et d’aller au bout de son instinct et de son désir, même lorsqu’on se met des personnes à dos. C’est une bande dessinée qui parle de reconstruction, d’amour de soi et de confiance en soi: des facettes rendues tellement plus simples lorsqu’on est entourée d’autres femmes. Et ça fait du bien!

À qui ça va plaire?

À toutes les nanas sensibles, qui on déjà été déçues par des mecs et qui rêvent secrètement de se faire la malle pour tout recommencer…

“Adieu triste amour” par Mirion Malle, ed. La ville brûle.

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