Zoom sur 8 moyens de contraception
La pilule
La pilule
Un petit comprimé à avaler tous les jours au même moment de la journée. Dans la plupart des cas, on la prend pendant trois semaines d’affilée et on fait une pause d’une semaine, durant laquelle surviennent les règles. Ensuite, on entame une nouvelle plaquette. Si vous prenez une pilule sans œstrogènes, il n’y a pas de pause d’une semaine. À l’inverse d’autres types de pilule, vous ne pourrez donc pas “postposer” vos règles (en entamant directement la seconde plaquette). Cette méthode ne protège pas des IST.
Lire aussi: La pilule du surlendemain, c’est quoi?
Le préservatif pour vulve
Le préservatif pour vulve
Le préservatif, qu’il soit pour vulve ou pour pénis, est le seul moyen de contraception qui vous protège à la fois d’une grossesse et des infections sexuellement transmissibles (IST). Il s’agit d’une gaine en plastique fin et souple, dotée d’un anneau à chaque extrémité. Le préservatif peut être mis en place plusieurs heures avant un rapport sexuel, s’introduit à la manière d’un tampon, et est à usage unique.
Le diaphragme
Le diaphragme
Une sorte de petit “chapeau” en silicone ou en latex, qui couvre le col de l’utérus et empêche le passage des spermatozoïdes dans l’utérus. Il peut être placé jusqu’à 2 h avant le rapport sexuel et doit être complété par une crème spermicide. Après le rapport, il doit rester en place pendant au moins 8 h et être enlevé dans les 24 h. Il peut être utilisé plusieurs fois. Cette méthode ne protège pas des IST.
Le patch hormonal
Le patch hormonal
Il diffuse la dose d’hormones nécessaire à travers la peau et doit être renouvelé chaque semaine, pendant trois semaines d’affilée. On observe ensuite une semaine de pause durant laquelle surviennent les règles. Cette méthode ne protège pas des IST.
L’anneau vaginal
L’anneau vaginal
Il s’agit d’un anneau en plastique flexible contenant des hormones, que l’on introduit dans le vagin – où il reste pendant trois semaines. On observe ensuite une pause d’une semaine, pendant laquelle les règles apparaissent, comme pour la pilule. On peut le garder lors des rapports sexuels, mais si l’on préfère malgré tout l’enlever, il doit impérativement être remis en place endéans les 3 h pour conserver son efficacité. Cette méthode ne protège pas des IST.
L’injection hormonale
L’injection hormonale
Quatre piqûres par an et vous êtes protégée. Cette méthode peut entraîner des règles irrégulières au début. Par la suite, il arrive que les règles disparaissent totalement au cours
de la période où vous êtes couverte. Cette méthode ne protège pas des IST.
L’implant
L’implant
Un petit bâtonnet souple que votre médecin insère juste sous la peau de votre bras. La dose d’hormones qu’il contient est suffisante pour vous prémunir d’une grossesse pendant trois ans. La mise en place prend 30 secondes et l’implant est invisible. Au début, les saignements des règles peuvent être importants, pour se stabiliser par la suite. Cette méthode ne protège pas des IST.
Le stérilet
Le stérilet
Une sorte de bâtonnet, le plus souvent en forme de T, qui doit être placé par le gynécologue dans votre vagin. La pose peut être douloureuse, mais ensuite, le stérilet reste efficace pendant 5 ans. Avec un stérilet en cuivre, les règles sont maintenues, alors qu’avec un stérilet aux hormones, il est fréquent qu’elles disparaissent. Cette méthode ne protège pas des IST.
Lire aussi:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici