Le fromage, une drogue dure?
Le Docteur Neal Barnard, président du Committee for Responsive Medicien, ne mâche pas ses mots: “Le fromage peut en fait être appelé ‘crack de l’industrie laitière’.” “Le cerveau réagit avec le fromage comme avec n’importe quelle drogue.”
Le responsable? La caséine
La concentration de cette protéine animale augmente fortement au cours de la fabrication du fromage. Comme toutes les autres protéines, la caséine consiste en une sorte de chaîne d’acides aminés. Au moment de la digérer, les liaisons ne se détruisent pas toutes. Les petits bouts de chaîne subsistant, appelés alors “casomorphine” (tien tien), vont stimuler, dans le cerveau, les mêmes récepteurs que la morphine et l’héroïne.
Faut-il rappeler que la morphine est utilisée en médecine pour supprimer la douleur? Elle a aussi le pouvoir de relaxer et peut stimuler sexuellement. Elle a été classée comme stupéfiant en raison de la dépendance qu’elle provoque.
Un argument contre le lait
Cette explication n’est pas nouvelle. C’est une interview du scientifique par le site Thrillist.com, qui l’a remise au goût du jour. En effet, les mouvements anti-produits laitiers, utilisent cet argument depuis longtemps.
Droguées, nous?
Non, vous n’aurez pas les mains tremblantes en vous privant de fromage et non vous ne serez pas complètement à côté de vos pompes après un Cheese and wine. Dites merci à l’évolution. Notre cerveau s’y est habitué et vous ne finirez pas junkie. Tout juste ballonnée (merci le gras et le sel) et un peu accro à la sensation de plaisir que vous éprouvez.
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