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© Instagram

Avec sa taille 34, cette mannequin est jugée trop grosse pour défiler

Barbara Wesoly
La jolie top danoise Ulrikke Hoyer, s'est vue refuser toute participation au show de Louis Vuitton sous prétexte qu'elle était "ballonnée". Un terme d'une grande délicatesse pour pointer une nouvelle fois les diktats impossibles et inadmissibles de l'univers de la mode. 

Grosse. Ce n'est pas exactement le terme qui nous viendrait à l'esprit en contemplant cette grande liane blonde d'1m78. C'est pourtant sur ce critère que la mannequin de 20 ans a été écartée d'une prestigieuse opportunité professionnelle et d'un fantasme pour tout modèle: participer au défilé Vuitton. Et ce, alors qu'elle avait fait le voyage jusqu'à Tokyo où se déroulait l'évènement.

 

Un centimètre

Lorsqu'elle est contactée par son agence pour être castée en vue du show, Ulrikke Hoyer est plus que ravie mais craint directement d'être écartée. En cause, la taille de ses hanches... 92 cm. Un format miniature qui ne l'empêche pas d'entrer dans un pantalon 34, mais qui est considéré comme imposant par l'industrie de la mode. Mais,sur les conseils de la chargée du recrutement, la belle tente quand même sa chance et est directement sélectionnée. Très heureuse, elle boucle donc ses valises et s'envole pour le Japon, d'autant plus rassurée qu'entre-temps elle a fondu d'un demi-centimètre au niveau des hanches.

 

Changement de programme

Mais sur place, Ulrikke déchante rapidement lorsque après de nouveaux essayages en vue du show, un message est envoyé à son agent, affirmant qu'elle a un ventre ballonné et un visage gonflé et doit cesser de s'alimenter pour les prochaines 24h. Le lendemain, la mannequin est renvoyée vers Paris sans plus de cérémonie. Une expérience  aussi humiliante que traumatisante dont la top a souhaité témoigner via son compte Instagram pour parler des dérives du milieu:

Je suis heureuse d'avoir 20 ans et non pas d'être une fille de 15, qui doute d'elle-même, sinon je pense que j'aurais pu finir très malade et marquée pour le reste de ma vie.

De quoi nous faire une nouvelle fois frémir face à la tyrannie de cet univers qui pourtant, n'en finit pas de vendre du rêve aux femmes.

 

 

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On dit non au body shaming:

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