Selon une étude, après 25 ans, le nombre de nos amis chuterait et ce, jusqu’à la fin de notre vie. Ça donne envie de vieillir, tiens!
Des chercheurs de l’université d’Aalto en Finlande et d’Oxford au Royaume-Uni ont mené une étude sur l’évolution du cercle social au cours de la vie. Selon le site Washington Post, on commencerait à perdre ses amis au bout d’un quart de siècle.
25 ans, l’âge de gloire
Vous venez de fêter vos 25 printemps? C’est le sommet de la gloire! Profitez-en parce que ça ne va pas durer. En effet, pour établir ce constat, l’étude se base sur les relevés téléphoniques de 3,2 millions de consommateurs d’une compagnie de télécommunication européenne. Le nombre d’appels reçus et émis atteint un pic à cet âge. En général, on construit son cercle d’amis à la fin de la dizaine au lycée. On enrichit ses contacts au début de la vingtaine à l’université pour les faire fructifier à 25 ans, début de la carrière professionnelle. Après, c’est la chute libre jusqu’à ce que mort s’en suive.
Pourquoi on perd ses amis?
Vers la fin de la vingtaine, on commence à s’installer en couple, on se marie, on élève son premier enfant. Autant de raisons qui nous poussent à limiter nos contacts sociaux. On a moins le temps, donc on met la priorités sur nos potes proches et notre entourage familial restreint. Puis, quand vers 40-50 ans, on sort moins et on se concentre surtout sur la vie de nos enfants tout en gardant un nombre limité d’amis proches.
La différence homme/femme
Côté sexe aussi, on observe une différence. En général, les hommes entretiennent plus de contacts sociaux que les femmes au cours de la vingtaine. Mais à partir de 39 ans, la tendance s’inverse. Les femmes maintiennent le lien avec leurs enfants et petits-enfants pour organiser les fêtes et rendez-vous familiaux.
La qualité plutôt que la quantité
Ce qui ressort de l’étude? Le nombre limité de contacts dans les relevés téléphoniques. En moyenne, les 15 mêmes personnes apparaissent à plusieurs reprises sur la liste d’appels. On privilégie donc les liens avec les individus les plus proches de nous.
Une étude à nuancer étant donné qu’elle ne prend pas en compte les SMS ni d’autres moyens de communication comme les réseaux sociaux.
Vous avez passé l’âge fatidique? Consolez-vous avec l’adage “les vrais amis se comptent sur les doigts d’une main”!
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