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““Une pipe et un café””, le concept qui nous répugne

La rédaction
Á Genève, un café va bientôt ouvrir avec un concept fou: proposer des fellations à ses clients pour accompagner leur café du matin.

Tout est parti d'une étude. Pas de celles qu'on arbore fièrement pour défendre nos idées. Non. Celles dont on aurait pu se passer si elles mènent à la concrétisation de tels projets. Cette étude a démontré que les hommes seraient plus performants s'ils étaient "satisfaits" le matin. Jusque là, rien de bien grave. Sauf que l'idée qui a germé dans la tête de trois hommes dont Bradley Charvet. Ils ont décidé d'ouvrir un café qui proposerait ce type de services.  

 

Un peu de lait dans le café?

Selon ces trois personnes, le concept existerait depuis 20 ans en Thaïlande. C'est la bonne raison qu'ils ont donné au journal suisse Le Matin. Tout est prêt, y compris les tarifs. 60 francs suisses le café pipe. 55 euros pour une gâterie sous le bar. Glorieux, classe et délicat. "En cinq minutes, tout est plié", assure Bradley Charvet, l'entrepreneur qui veut ouvrir le café de 6h à 20h. Charmant. 

 

Non, non, non et NON!

On a beau retrouver parfois un peu foi en l'humanité, ce genre de discours et de projets nous fait vomir. Jusqu'à quel point allons-nous immiscer la prostitution déguisée dans la vie quotidienne? Imaginez une brave famille avec enfants entrer par erreur dans l'établissement. Et après? Associer l'idée d'un geste banal comme le café du matin à une fellation rémunérée est tout simplement affligeant. La démarche est glauque. Non, ce n'est pas un café, c'est un bordel qui veut se parer d'une certaine forme d'honorabilité.  

 

Et bien entendu, ça ne concerne que les hommes

Penser à améliorer les performances d'un homme en utilisant des femmes comme des tire-lait pendant la consommation d'une boisson relève déjà de l'ultime bassesse. Mais il ne fallait pas espérer une seule seconde que cette expérience puisse avoir son équivalent féminin. Bien sûr que non, ça ne serait pas vendeur. 

 

Parfois, on se fâche:

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