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Vous nous avez raconté votre coup d’un soir!

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste
Envie d’une partie de jambes en l’air en évitant le moment gênant du réveil? Voici venu le “halfnightstand”: du sexe où l’on part direct après avoir pris son pied, au beau milieu de la nuit. C’est votre truc à vous? Apparemment oui!

Laure, 20 ans

“Quand j’étais en kot, il arrivait souvent que je revienne à la maison avec quelqu’un. Je n’aimais pas que mon coup d’un soir soit encore dans mon lit le lendemain. Après une sortie, j’ai besoin de place dans mon lit, j’ai juste envie de me reposer et de manger les restes de pizza. Et c’est clairement pas le genre de choses qu’on fait devant un mec si on veut rester glam’. C’est pourquoi j’essaie toujours de mettre le gars dehors après le sexe et trouve des prétextes: je dois partir à 7h demain, mon lit casse si on dort à deux dedans, mon propriétaire ne veut pas que des gens restent dormir... Parfois ça fonctionne, parfois ils s’endorment quand même...”

 

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Kyara, 25 ans

“Je ne suis pas forcément partisane de la fuite après le sexe. Si un rendez-vous se passe bien, que je trouve mon partenaire beau quand je suis sobre (c’est une nuance importante) et que le sexe est bon, je reste toute la nuit. Dans l’espoir qu’on se revoie ou du moins qu’on se refasse des câlins le matin (rires). Si le sexe se passe mal ou que j’ai atterri dans un lit à moitié saoule, j’ai appris à prendre mes jambes à mon cou durant la nuit, histoire d’éviter le moment gênant du réveil. Pas de questions, pas de 'je t’appelle', pas de petit-déjeuner que je ne mangerai de toute façon pas et surtout pas de pensée du genre: mince, j’ai vraiment passé la nuit avec ce type?”

 

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Louve, 23 ans

“Partir à la moitié de la nuit? Non merci. J’ose affirmer sans honte que je suis géniale au lit, une déesse de la fellation. Je n’ai jamais couché avec un homme sans qu’il ne fasse l’éloge de ce qui s’est passé durant la nuit. Le minimum requis après une nuit où j'ai donné de ma personne est un petit-déjeuner copieux. Du lard et des œufs ? Je veux! Des crêpes? Tout me va. Croissant et confiture? Pourquoi pas. Et au moins deux tasses de café.” 

 

Linda, 26 ans 

"Super fan des 'halfnightstands'! Alcool, sexe, câlins et se barrer. Le seul inconvénient? J’égare tout. En trois ans de célibat, j’ai déjà perdu – dans un ordre non chronologique – trois chaussettes, deux boucles d’oreilles, une bague, et une petite culotte. Mais je soupçonne que cette dernière ait plutôt été volée...”

 

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Maya, 29 ans

“Mon seul 'halfnightstand' s’est passé contre ma volonté. Après un chouette rendez-vous Tinder et un daiquiri, je l’ai suivi chez lui. Oui, j’avais envie, il était chouette, mais pas forcément l’homme de ma vie. Nous nous sommes à moitié déshabillés et avons commencé à nous peloter. Nous ne sommes pas allés jusqu’au bout. Je ne sais pas si c’est pour cette raison mais, après une heure environ, il s’est levé, a rassemblé mes vêtements et me les a tendus. Il a alors commencé à jouer à Call Of Duty. Euh, pardon? Je me suis rhabillée, je l’ai remercié pour la soirée et je suis sortie de chez lui. Il n’a même pas daigné mettre son jeu sur 'pause' pour m’accompagner à la porte. Heureusement, il habitait dans le quartier, à dix minutes de marche de chez moi. Après ça, vous pensez bien que je ne l’ai plus jamais revu ou entendu.”

 

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Texte: Elien Geboers et Kaat Bollen. Traduction: Emilie Van de Poel.

 

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