L’HORREUR: la Tchétchénie ouvre un camp de concentration pour homosexuels
Il y a 72 ans tout pile, le dernier camp de concentration nazi était repris par les Américains. C'était à Buchenwald, le 11 avril 1945. L'humanité était poussée dans ses retranchements. Des années plus tard, l'horreur des camps de concentration refait régulièrement surface à la télévision. Pour ne jamais oublier l'horreur. Des images qui n'ont visiblement pas servi de leçon à la Tchétchénie qui vient d'ouvrir de nouveaux camps pour les homosexuels.
Amnesty lance l'alerte
C'est un journal russe d'opposition qui a dévoilé l'information ensuite reprise par la presse internationale. Un bâtiment, ressemblant à un hangar, serviraient de lieu de torture et d'emprisonnement à des hommes russes tchétchènes.
Leur seul crime? Être homosexuel.
La répression en Tchétchénie a atteint un point de non retour. Des homosexuels sont torturés, tués alors qu'on les force à dénoncer d'autres personnes. La Novaïa Gazeta l'affirme, là-bas, se confier sur son homosexualité "revient à se condamner à la mort". Le quotidien confirme que plusieurs décès ont déjà été recensés à l'intérieur de ces couloirs de la mort. L'un des membres de la communauté LGTB a livré son témoignage:
Des homosexuels ont été arrêtés et nous travaillons pour évacuer les personnes retenues dans ces camps. Certains ont même quitté la région par crainte. Ceux qui en sont sortis vivants disent qu’ils sont détenus dans une seule pièce avec 30 à 40 autres personnes. Ils sont torturés à coups de décharges électriques et sévèrement battus, parfois jusqu’à la mort.
Amnesty a lancé l'alerte et invite les autorités à mener l'enquête, tout en protégeant les homosexuels du pays.
La manipulation pour arriver à ses fins
Suite à cette atroce découverte, plusieurs réseaux se sont mis en place pour venir en aide aux personnes se sentant en danger. Des numéros de téléphone, des adresses mail à contacter en cas d'urgence. Le problème, comme le précise Amnesty International, c'est que ces aides peuvent aussi servir de leurres pour attirer plus de gens. Du côté des autorités, on nie en bloc toutes accusations. Pire, quand des journalistes demandent au gouvernement de Razman Kadyrov de se justifier, voici leur réponse:
Il est impossible de les persécuter, car les gays n’existent pas en Tchétchénie.
Impensable mais pourtant véridique. En 2017, à 3800 kilomètres de la Belgique, voilà comment sont traités des êtres humains qui ne demandent qu'à être eux-mêmes. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond? Quand ont-ils oublié les horreurs de la guerre? Devons-nous vraiment commettre les mêmes horreurs encore et encore?
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