Facebook plomberait le moral
C'est une équipe de chercheurs de l’Université du Michigan et de l’UCL (si, si!) qui pointe Facebook du doigt. Facebook altérerait en quelque sorte notre bonheur. Les accros au réseau social auraient tendance à se sentir moins satisfaits de leur vie.
L'herbe plus verte ailleurs
C'est ce vieux dicton qui expliquerait le phénomène. C'est évident: sur Facebook, on ne fait que redorer son blason. On poste des photos de choses dont on est fiers, des photos de profil où on se trouve potable (canon, allez!), on annonce qu'on part en Guadeloupe, etc. On ne dit pas qu'on a des verrues, qu'on s'est fait larguer, qu'on s'est fait enguirlander par son boss, qu'on se demande si on a bien fait de se fiancer, etc. Or, en étant perpétuellement confrontée aux photos de vacances, de mariage, de bébés, de belles maisons, de soirées endiablées des autres, on finit par se dire que notre vie est insipide.
Des rapports sociaux arides
En plus, les rapports que l'on entretient via Facebook n'ont rien à voir avec une bonne Kriek en tête à tête. Facebook biaise notre relation aux autres. On étend son réseau qui atteint dans certains cas une taille inhumaine. On garde vaguement le contact avec 67 individus au lieu d'entretenir une vraie relation authentique avec les cinq personnes qui comptent le plus. Or, on a besoin de contacts. C'est vital!
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