Certaines fautes d’orthographe sont tellement répandues qu’elles passent presque inaperçues. Notez-les et ne vous trompez plus!
Qu’il s’agisse d’un simple message envoyé un·e ami·e, d’un e-mail, d’un texte griffonné sur un cahier dans le train, d’une description sous une publication Insta, ou de ses pensées couchées sur papier dans un journal intime, il est humain de faire des fautes d’orthographe. Certes, il serait préférable de ne pas en faire, mais eh, nous ne vous jetterons jamais la première pierre.
Parmi les fautes d’orthographe les plus communes, l’accord avec le verbe “avoir”, qui nous rappelle les heures passées assis·e sur les bancs d’école, et qui en fait encore cauchemarder plus d’un·e, la différence entre “censé” et “sensé”, ou encore la bonne conjugaison du verbe lorsqu’il suit la locution “après que”. Tour d’horizon de quelques fautes que vous ne commettrez plus après avoir lu cet article.
“Elle s’est lavée les mains”
On écrit: “Elle s’est lavé les mains”
Quand un COD suit un verbe pronominal, il ne faut pas accorder le participe passé.
“Cents euros”
On écrit: “Cent euros”
Tous les numéraux cardinaux sont invariables sauf, dans certains cas, “cent” et “vingt”, qui prennent la marque du pluriel lorsqu’ils ne sont pas suivis d’un autre adjectif numéral. Par exemple, on écrit “cinq cents”, mais “cinq cent quarante”.
“Après qu’elle ait”
On écrit: “Après qu’elle a”
Vous êtes nombreux·ses à commettre la faute. Le verbe qui suit “après que” n’est jamais conjugué au subjonctif, mais à l’indicatif (présent, passé simple ou composé, futur, ou encore imparfait). Dès lors, on n’écrit pas: “Après qu’elle ait fait ses courses”, mais “après qu’elle a fait les courses.” On sait, cela sonne bizarre, mais c’est pourtant la bonne orthographe.
“Elle s’est permise”
On écrit: “Elle s’est permis”
Quand le verbe “permettre” est utilisé à la forme pronominale, il ne s’accorde pas, sauf si le COD est placé avant le verbe. Par exemple: “La remarque qu’elle s’est permise était pertinente.”
“C’est un argument convainquant”
On écrit: “Un argument convaincant”
L’adjectif, “convaincant” s’écrit avec un “c”. Par contre, on écrit “cet argument convainquant son interlocuteur, il gagna le débat”, quand le verbe “convaincre” est utilisé au participe présent.
“Le deuxième”
On écrit: “Le second”
Souvent, les mots “deuxième” et “second” sont erronément interchangés. On emploie “second” lorsque le nombre d’éléments ne dépasse pas deux, qu’il n’y pas de suite. Par exemple, la “Seconde Guerre mondiale”, et non la “Deuxième Guerre mondiale”. Quand d’autres éléments suivent, on utilise “deuxième”, comme dans “le deuxième film Star Wars” ou bien “le deuxième mois de l’année”.
“Le chiffre d’affaire”
On écrit: “Le chiffre d’affaires”.
Dans cette expression, “affaire” est toujours au pluriel puisqu’on parle “des affaires”.
“L’haricot”
On écrit: “Le haricot”.
Le “H” de “haricot” est aspiré, et donc, il est interdit de faire la liaison.
“La date butoire”
On écrit: “La date butoir”
Le mot “butoir” est invariable.
“En terme de”
On écrit: “En termes de”
Dans cette expression, “terme” est toujours au pluriel.
“Je vais faire une ballade”
On écrit: “Balade”
Avec deux “L”, le mot ballade désigne une forme musicale. Lorsque le mot désigne une promenade, il ne s’écrit qu’avec un “L”.
“J’étais sensé aller faire du sport”
On écrit: “J’étais censé aller faire du sport”
Lorsqu’on peut remplacer “censé” par “supposé”, le mot s’écrit avec un “c”. Lorsqu’il commence par un “S”, le mot “sensé” signifie quelque chose qui a du sens.
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