3 rhums belges qui nous font tourner la tête
Si ces dernières années, Gin et Spritz semblent attirer toute l’attention à eux, le rhum ne mérite pas d’être boudé pour autant. D’autant plus s’il s’agit de ces trois marques made in Belgique, dont les accords gourmands et ensoleillés emmènent loin, très loin du plat pays qui est le nôtre.
Envie de vous préparer un « Liège » ou « Gent » libre plutôt que le Cuba Libre traditionnel ? Préparez vos shakers !
Le rhum ardent, tout droit venu de Liège
Ce rhumbio original est réalisé par les Vintrépides, en partenariat avec la distillerie Radermacher, dans la province de Liège. Le distillat de pur jus de canne à sucre bio est importé du Paraguay, puis vieilli en fûts de chêne qui ont accueilli du Whisky belge, et enfin élevé 3 mois dans des fûts de Muscat de Rivesaltes du Château Nadal-Hainaut, dans le Roussillon. Son identité particulière lui procure des arômes inédits. Il est le fruit de la double nationalité de ses créateurs, franco-belges, et particulièrement des origines roussillonnaises de Roberto. Ce rhum complexe vous fera voyager !
45 euros, ici.
Brhum, du rhum de betteraves gantoises
« Pourquoi importer et faire fermenter la canne à sucre alors que des hectares de betteraves sucrières s’étendent sous nos pieds ? » se sont, à juste titre, demandé les créateurs de ce rhum belge à la bouteille irrésistiblement surréaliste signée Dada. Le résultat : « un nez sophistiqué, une bouche ronde et un agréable arrière-goût avec des touches de cacao », disponible aussi en version âgée un an durant dans une barrique en chêne.
39,5 euros, ici.
Don Papa, de la Belgique aux Philippines
Si les bouteilles aux visuels ouvragés de rhum Don Papa évoquent immédiatement les îles des Philippines, il s’agit toutefois d’un label pensé par un Belge, qui dévoile aujourd’hui son irrésistible Port Cask. Soit un rhum distillé à Sugarlandia, surnom local de l’île de Negros réputée pour sa fertilité et son caractère mystique, puis vieilli dans un climat volcanique unique au pied du Mont Kanlaon, un volcan toujours en activité. Après un élevage de deux ans dans d’anciens fûts de bourbon, il poursuit son vieillissement pendant cinq ans dans des fûts à porto, avec à la clé un rhum épicé à la robe sombre et au fruité chaleureux et persistantavec des notes de réglisse, chêne grillé, chocolat noir et sucre muscovado, rehaussées d’arômes d’oranges sanguines, de baies rouges mûres et de vanille fraîche.
78 euros, ici.
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