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Etiquette vin - Unsplash
Etiquette vin - Unsplash

3 trucs à connaître pour lire une étiquette de vin

Manon de Meersman

Dans les rayons, votre cœur balance: pour choisir un vin, allez-vous vous fier à une étiquette blanche chic qui donne une impression de qualité ou à une autre sur fond jauni qui donne une impression de vin rustique?

Simon Pirard, spécialiste du vin de la boutique “Vins Pirard” à Genappe, explique que l’étiquette d’un vin crée une impression immédiate chez l’acheteur.euse. “Une étiquette blanche fera plus “chic” alors qu’une étiquette jaunie donnera l’impression d’un vin rustique, par exemple. Les « bons » vigneron.ne.s ne sont pas nécessairement des orfèvres en matière d’esthétisme et de communication... Raison pour laquelle, les impressions visuelles sur la bouteille ne sont pas souvent le reflet de leur qualité gustative”, explique-t-il.

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Il nous explique que parfois, un travail visuel soigné est le résultat d’un travail de marketing commandé par de grosses unités de production. “D’autres fois, on peut retrouver ce travail soigné chez un.e petit.e propriétaire bien entouré.e (époux.se ou enfants aimant la communication). Il ne faut donc pas oublier que la dégustation, l’avis de son caviste ou encore la connaissance du ou de la vigneron.ne sont des éléments essentiels”, ajoute-t-il.

Ce à quoi nous devons faire attention

Qu’est-ce qui doit figurer sur l’étiquette ? La mention du millésime est-elle obligatoire ? Et celle de la présence de sulfite ?

“Non, le millésime est une mention facultative. Néanmoins, un.e bon.ne producteur.rice aura le souci de bien différencier ses récoltes par la mention du millésime plutôt que d’effectuer un « melting-pot » assemblant plusieurs récoltes. La Champagne est par contre une région où cet assemblage apporte un intérêt qualitatif (corriger les manques d’une année par rapport à l’autre, renforcer la qualité par des vins de réserve). Quant à la présence de sulfite, oui, c’est une mention obligatoire parmi d’autres (degré d’alcool…)”, explique Simon Pirard.

Une étiquette très explicative fait-elle plus vendre ?

“Une “contre-étiquette” apposée au dos de l’étiquette principale permet sans doute de donner plus d’informations. Mais est-ce nécessaire ou vendeur ? Si le ou la consommateur.rice est un peu averti.e, cela peut influencer son choix, mais prend-il/elle le temps de lire tout cela avant de se décider ? Ici aussi le conseil de son ou sa caviste est primordial…”

Une étiquette avec des mots d’humour – fait-elle plus vendre ?

“Le vin reste un breuvage “sérieux” et un petit mot ou une illustration humoristique ne renforcent sans doute pas le reflet d’un travail de qualité. Néanmoins, cela peut aussi être un trait de caractère du ou de la vigneron.ne et illustrer son savoir-faire… Si une étiquette se veut humoristique, elle doit se compléter avec une contre-étiquette qui orientera et donnera des infos complémentaires au consommateur.rice.”

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