4 conseils pour rendre votre chauffage au bois économique, écologique et sain
L’heure est bientôt venue d’allumer son chauffage. Si vous avez un foyer à bois ou que vous envisagez d’en installer un, voici quelques conditions et conseils pour qu’il soit le plus économique, écologique et sain possible.
C’est bon, après un début de mois d’octobre presque estival, l’automne semble enfin prendre la place qui lui est due. Les températures vont baisser dans les jours et semaines à venir, alors, comme nous, vous pensez peut-être déjà à rallumer votre chauffage ou à ramener le bois nécessaire pour alimenter votre poêle.
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À ce propos, “La maîtrise du feu“, une campagne coordonnée Valbiom soutenue par la Région wallonne, vient d’être lancée. Elle a pour but de sensibiliser les Belges à l’utilisation responsable du chauffage au bois. Car, aussi économique soit-il, pour que celui-ci soit également écologique et efficace, plusieurs conditions sont à respecter.
Voici quatre conseils pour profiter d’un chauffage à la fois économique, sain et écologique.
1. Quel type de poêle à bois choisir?
Avant toute chose, vient le choix de l’appareil. C’est peut-être étonnant, mais un foyer ouvert a pour effet d’aspirer l’air chaud de la pièce vers la cheminée en le remplaçant par l’air froid provenant de l’extérieur, refroidissant, au passage, votre intérieur. Ce n’est pas le seul désavantage, puisque qu’un tel moyen de chauffage émet des quantités importantes de particules fines, qui sont directement relâchées dans la pièce. Il est donc préférable de choisir un poêle à bois fermé ou un foyer encastrable.
Quant au modèle, cela dépend de vos besoins. Pensez à la taille de la pièce à chauffer, mais aussi si vous préférez une chaleur vive et intense ou plus douce et durable.
2. Du bois sec et naturel, sinon rien!
Un poêle à bois moderne offre un rendement aux alentours des 80%, mais uniquement s’il est alimenté avec du bois sec et naturel. Un bois est dit “sec” s’il a séché minimum deux ans et possède un taux d’humidité inférieur à 20%.
À l’inverse, brûler du bois humide peut vite coûter cher. Si son prix est plus faible à l’achat, un bois humide ne chauffera pas efficacement votre logement, car la chaleur servira tout d’abord à évacuer l’humidité excédentaire. Il dégagera également énormément de fumée, avec des émissions polluantes et un encrassement rapide du poêle et de la cheminée. Il en va de même pour les bois traités, peints ou encore issus de palettes.
3. Allumer son feu au papier journal? La fausse bonne idée
Une idée répandue à bannir est l’utilisation du papier pour allumer son feu. D’autant plus s’il s’agit de journaux et de magazines. Le papier brûlé émettra des composés toxiques, directement relâchés dans l’air. Un allume-feu naturel, fait maison ou acheté dans le commerce, permettra de démarrer le feu sans danger pour la santé.
Un autre conseil, en allumant le feu “à l’envers”, c’est-à-dire en plaçant les bûches en dessous, les bûchettes et les allume-feux par-dessus, il est possible de réduire jusqu’à six fois les émissions de particules polluantes.
4. Maîtriser la flamme
Pour une chaleur durable et moins de pollution, inutile de recharger trop vite le poêle à bois. Il vaut mieux une recharge régulière, et pas trop importante. Un poêle heureux est celui rempli au 2/3 de sa capacité. Et pour une chaleur qui dure, mieux vaut préparer sa recharge à l’avance. On place rapidement sa bûche sans toucher les bords du poêle, et on referme la porte sans attendre. Enfin, lorsqu’on va se coucher ou que l’on s’absente, on n’oublie pas d’éteindre le feu. Un bois qui se consume trop lentement, ce sont des dépôts noirs et de la pollution assurés… sans compter les risques accrus de feu de cheminée.
La campagne “La maîtrise du feu” s’inscrit également dans un contexte plus large de lutte contre le changement climatique et de mise en œuvre du Plan Air-Climat-Energie (PACE) par la Wallonie.
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