Pour la plupart d’entre nous, Noël est une parenthèse lumineuse en plein hiver. Les cadeaux sous le sapin et les grandes tablées nous font patienter jusqu’au retour des beaux jours. Et puis, comme le souligne Roger Fiammetti dans son dernier ouvrage, il y a “Les angoissés de Noël”, pour qui cette période festive est surtout synonyme de cauchemar. La preuve par 5.
Le sentiment de solitude est ravivé
Dans l’imaginaire collectif, passer le réveillon de Noël seul·e a quelque chose de triste. A cette période de l’année, les aéroports et les gares grouillent de monde car tout le monde s’empresse de retrouver les siens, comme le veut la tradition et ce, même si on n’a pas pris une seule fois des nouvelles de ses cousin·e·s durant l’année écoulée. Alors, pour celles et ceux qui sont seul·e·s, qui viennent de perdre un·e proche, qui sont divorcés et n’ont pas la garde de leur enfant, ce sentiment d’abandon, de vide, de manque est ravivé durant les Fêtes.
Les révélations du repas de Noël interminable
Forcément, quand on passe 6 heures à table, entre les zakouskis, la dinde et la bûche, tous les sujets de conversation y passent. Et, inévitablement, on se retrouve à évoquer le 3/10 de Charles au contrôle de maths, entre autres indiscrétions. On regrette d’avoir été placé en bout de table et de ne pas pouvoir participer à la conversation ou on peine à éviter les questions de tonton Georges sur notre vie sentimentale.
Chez tes parents ou les miens?
Le choix cornélien. Passera-t-on le réveillon dans sa famille ou sa belle-famille? On ne veut blesser personne, mais impossible d’organiser un repas rallye qui consisterait à prendre l’apéro à la maison et le dessert chez les beaux-parents.
La cacahuète
“Faire des cadeaux n’est pas chose aisée”, écrit Roger Fiammetti dans son ouvrage, “Les angoissés de Noël”… et on ne peut pas lui donner tort. Si on ne connaît pas assez la personne qu’on a tirée au sort, on risque de lui offrir une banalité et de le·la blesser. Et puis, même si on dit que c’est l’intention qui compte, celui ou celle qui reçoit un bijou grandiloquent risque d’être davantage satisfait·e que celui ou celle qui écopera de l’écharpe de trois mètres tricotée par tantine. Sauf que, cette année, plus que jamais, tout le monde est impacté par des restrictions budgétaires!
La cuisine et la vaisselle
Forcément, pour que certain·e·s se délectent, il faut aussi qu’il y en ait qui se “sacrifient” aux fourneaux. Celles et ceux qui reçoivent devront aussi se charger de la vaisselle et du grand nettoyage du lendemain, comme si leur charge mentale quotidienne n’était déjà pas assez élevée... et que leur potentielle gueule de bois ne les avait pas mis·e·s au tapis.
Vous n’aimez pas Noël et vous voulez enfin savoir pourquoi? Vous trouverez des éléments de réponse dans “Les angoissés de Noël”, de Roger Fiammetti, éd. GuyTrédaniel, disponible ici.
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