5 livres à (s’)offrir pour la Saint-Valentin
Vous n’arrivez pas à le lâcher, vous adorez quand ça dure longtemps et, à cause de lui, vous êtes cernée le lendemain matin. Aussi bien qu’une nuit en duo, voici des livres à (s’)offrir pour fêter la passion.
La 16ème séduction, James Patterson, éd JC Lattès.
Il y a un peu de Lindsay Boxer en chacune d’entre nous: maman solo, bossant à temps plein et overbookée perpétuelle. Mais elle peut toujours compter sur ses copines. Se retrouvant par hasard proche d’un attentat, elle arrête très vite le terroriste. Si ce n’est que celui-là se défend si bien… qu’il paraît innocent. Avec ses amies du Women’s Murder Club, Lindsay enquête… Une intrigue peu complexe, à laquelle on accroche vite. Mais qui nous laisse sur notre faim, pas toujours à la hauteur de Patterson, “l’auteur de thrillers le plus lu de la planète”. Et dont on cherche encore la signification du titre…
Battements de cœur de Cécile Pivot, éd. Calmann-Levy.
Tout oppose Anna et Paul: ce que l’un aime, l’autre déteste. Et vice versa. Pourtant, pied de nez de leur karma, ils tombent fous amoureux au premier regard et emménagent rapidement ensemble, avec leurs enfants. Mais peut-on vivre heureux à long terme, avec de telles différences? On aimerait y croire, en observant la dégringolade des sentiments. Un roman axé aussi autour du métier d’éditrice et de la passion des livres. Celle qui ne nous trahit jamais, et survit également à toutes les écueils et déceptions!
Nos vies en l’air de Manon Fargetton, éd. Rageot.
Mina et Océan: deux ados qui ne se sont jamais rencontrés mais qui se retrouvent sur le même toit. Avec un objectif commun: en finir avec leur vie toute cabossée, leur solitude, leurs souffrances. D’abord agacés par l’ironie de la rencontre, ils décident de postposer leur projet pour passer la nuit à se raconter… Un roman court mais bourré de poésie, de cruauté et même d’humour… On le dévore d’une traite, s’indignant de la cruauté du destin. Et, comme la chèvre de Mr Seguin, on tremble quand l’aube pointe, désespérée aussi d’arriver déjà à la fin de ce bijou de tendresse.
L’homme sans ombre de Joyce Carol Oates, éd. Philippe Rey.
Signe distinctif de Elihu Hoopes? Juste 70 secondes de mémoire. Ensuite, il oublie les derniers événements. Rendu amnésique suite à une infection, il devient le cobaye favori de la jeune Margo Sharpe, psychologue. On retrouve les âmes tourmentées chères à JC Oates, qui aime tant analyser les sentiments homme-femme. Surtout quand ils semblent voués à l’échec. Qu’importe, Margo s’emballe, veut l’exclusivité de son patient amant, s’invente une vie d’épouse avec Elihu… Alors que lui, il l’oublie systématiquement après chaque rendez-vous. On sourit devant le cynisme de la situation tout en applaudissant son côté scientifique, parfois ardu mais toujours validé.
L’amour, c’est…, Jack Koch, Le Livre de Poche.
L’illustrateur Jack Koch a demandé à 200 auteurs de définir l’amour, qu’il a ensuite dessiné. Un recueil chamallow qui donne encore plus envie de câliner ceux qu’on aime. Nos préférés:
– L’amour, c’est lui laisser la plus grosse part de pizza (Melle Caroline)
– L’amour, c’est chiant sauf quand c’est réciproque (Philippe Matter)
– L’amour, c’est se dire que grâce à l’autre, avec l’autre, le plus beau reste à venir (Valentin Musso)
– L’amour, c’est notre seule protection contre le désespoir du monde mais c’est suffisant (Greg Olear)
L’amour, c’est…, Jack Koch, Le Livre de Poche.
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Texte Michèle Rager
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