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À LIRE: pourquoi il faut arrêter de comparer nos corps à des fruits?

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

A-t-on déjà comparé vos formes féminines à une poire? Vos courbes à celles d’une pomme? Votre taille à une asperge? Insidieusement, la société nous a appris à comparer nos silhouettes à des fruits et des légumes, mettant le corps de la femme au rang d’objet critiquable et comparable à souhait. Et c’est ce que la journaliste Danae Mercer dénonce dans sa publication Instagram.


On vous parlait déjà de Danae Mercer dans cet article: cette journaliste et influenceuse a à cœur de dénoncer la supercherie qui se cache derrière tous les corps parfaits sur Instagram. Sur son compte à elle, elle réalise des avant-après pour montrer notamment qu’une position, une posture, une lumière ou une tenue peuvent changer le rendu d’un corps sur une photo. Et qu’il ne faut donc pas se comparer sans cesse…

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Salade de fruits, jolie, jolie…


Dans sa publication du 25 mai dernier, l’Instagrammeuse frappe encore fort. Sur le cliché, une phrase forte et intrigante: « My body is not a fruit » soit « mon corps n’est pas un fruit ».

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En légende, elle explique « Poire. Pomme. Banane. Vous savez ce que nos corps ne sont pas? Ce ne sont pas des fruits ». Car oui, depuis toujours, la société n’a de cesse de comparer nos silhouettes à des formes de fruits. Vous aviez déjà remarqué? Si vous êtes petite en haut et grande et tombante en bas, vous êtes une poire. Si vous gonflez, vous êtes une pomme. Le problème de ce jeu de comparaisons? « Ce jeu implique que les corps sont en quelque sorte intrinsèquement mauvais.⁠ Il faut s’habiller pour CORRIGER sa forme.⁠ Nous devons équilibrer les “mauvaises” parties et améliorer les “bonnes”” explique-t-elle.

Nous devons nous décomposer en crocs, en morsures dans un fruit. En morceaux. ⁠En portions, comme les segments d’une orange, dont seuls certains méritent l’amour. ⁠

Et les hommes, ce sont des fruits?


Dans son post, elle explique également que les hommes, eux, ne sont jamais comparés à des fruits. Qu’on ne leur apprend pas à s’habiller en fonction de leur morphologie. “Ils s’habillent, c’est tout”. On ne leur conseille pas à tout-va de corriger des défauts qui n’en sont pas: de boucler une ceinture pour souligner la taille, de porter un sweat oversized pour donner du volume à une poitrine menue, d’enfiler une jupe en A pour dissimuler des hanches généreuses. En guise de conclusion, Danae Mercer invite les femmes à se souvenir qu’elles ne sont ni des fruits, ni des produits. Que leurs corps leur appartiennent et qu’elles ne se résument pas à ceux-ci. Nous ne sommes pas des bonnes poires.

Tu n’es pas un sablier, un rectangle ou un carré.⁠

Tu es une galaxie. Un univers. Une combinaison complexe de passion et d’émotions, d’intelligence et d’amour, le tout enveloppé dans le plus parfait des emballages imparfaits.⁠

C’est une chose glorieuse, merveilleuse, absolument savoureuse en effet. »⁠


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