““À priori”” ou ““a priori””? Ne faites plus la faute
Faut-il écrire “à priori” ou “a priori”? Selon la personne qui l’orthographie, vous allez lire l’une ou l’autre version, de quoi vous faire hésiter au moment d’utiliser cette expression. Dont les deux versions sont acceptées, même si l’usage veut qu’on en privilégie une des deux.
Alors, “à priori” ou “a priori”? Pour le déterminer (et s’en rappeler à l’avenir), il s’agit de revenir aux origines de l’expression, qui est en réalité une locution latine faisant référence à quelque chose qui se rapporte à des éléments ou des données antérieurs à l’expérience. En français courant, l’expression est également désignée comme synonyme de “au premier abord”. Mais puisqu’elle vient du latin, et que les Romains, s’ils avaient le chauffage par le sol, des thermes et bien d’autres avancées phénoménales pour l’époque, n’avaient pas d’accent sur les “a”, a priori, c’est donc l’orthographe pourvue d’un “a” sans accent qu’on préférera. C’est d’ailleurs ainsi qu’elle est écrite dans “Le Dictionnaire de l’Académie française”.
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Les dictionnaires ont tranché (ou non)
Ceci étant, même si “Le Robert” et “Le Larousse” préconisent eux aussi “a priori” sans accent, ils renseignent toutefois la version accentée, à priori, comme étant une variante acceptée, la version francisée de l’expression étant entrée dans l’usage courant. Autrement dit, si vous la voyez écrite “à priori” quelque part, il ne s’agit pas d’une faute d’orthographe. Et il en va évidemment de même pour a posteriori aussi!
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