Pour vous, “végétariens” s’accorde forcément au pluriel et concerne toute la famille, même Fluffy? On vous déconseille de déménager de l’autre côté de la Manche, alors, car cela pourrait vous coûter (très) cher.
Ainsi que le rappelle le journaliste britannique James Gant dans un article pour le MailOnline, l’Animal Welfare Act, passé en 2006, stipule notamment que les maîtres sont tenus de fournir un “régime alimentaire adapté” à leurs animaux de compagnie. Or, jusqu’à preuve du contraire et même si, on le concède, certaines races ont de faux airs de bobos hipsters passés au véganisme et à la médecine alternative (c’est de vous qu’on parle, les bouledogues français), les chiens ne sont pas des animaux végétariens. Et donc, par conséquent, tout dog parent décidant qu’à la maison, c’est légumes pour tout le monde, s’expose à des sanctions en raison du fameux règlement du bien-être animal.
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Amendes salées pour les (propriétaires de) chiens végétariens
Et pas des moindres: les propriétaires s’exposent en effet à des amendes allant jusqu’à 20.000€ et une peine de prison de 51 semaines. De quoi convaincre le champion de Formule 1, Lewis Hamilton, de changer le régime de son bouledogue, Roscoe, dont il poste fréquemment des photos des repas à base de plantes sur les réseaux sociaux? Probablement pas, mais disons que la prochaine fois qu’il lui prend l’envie de poster une photo de son chien confortablement installé dans un jet privé devant un plateau de fruits exotiques (true story, cf ici), il y réfléchira à deux fois...
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