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maillot de bain Barbie
© Warner Bros

““Barbie”” déprogrammé des salles de cinéma algériennes pour ““atteinte à la morale””

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Après le Vietnam, le Koweït ou encore le Liban, c’est au tour de l’Algérie d’interdire la diffusion du film “Barbie”, alors que le long-métrage était exploité dans les salles de cinéma depuis près de trois semaines.


Selon le site d’information 24h Algérie, le ministre de la Culture et des Arts auraient envoyé une notification à plusieurs salles qui projetaient le film de Greta Gerwig, afin qu’elles le retirent de leur programmation. C’est chose faite depuis ce dimanche. Bien qu’aucune explication officielle n’ait été apportée par les autorités algériennes, celles-ci justifieraient cette décision pour cause “d’atteinte à la morale”, selon plusieurs médias locaux.

Lire aussi : Le Liban veut interdire le film “”Barbie”” qu’il accuse de promouvoir l’homosexualité

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Vietnam, Liban, Koweït

L’Algérie emboîte ainsi le pas d’autres pays dont la population est majoritairement musulmane, tels que le Koweït ou le Liban. Le premier estime, lui aussi, que “Barbie” est une “atteinte à la morale publique”, tandis que le second considère que le film fait “la promotion de l’homosexualité et du changement de sexe, soutient le rejet de la tutelle du père, mine et tourne en ridicule le rôle de la mère et remet en question la nécessité du mariage et de la formation d’une famille”.

Du côté du Vietnam, il est plutôt question de conflit géopolitique. Les autorités vietnamiennes considèrent qu’une partie d’une carte aperçue dans le film représente la “ligne en neuf traits”. Cette ligne imaginaire, représentée sur nos cartes (mais qui n’est pas la même que celle que l’on aperçoit dans le film Barbie, NDLR), définit une portion de la mer de Chine méridionale sur laquelle la république populaire de Chine affirme avoir la souveraineté territoriale. Ce territoire comprend notamment des zones revendiquées par le Vietnam.

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