Son visage a bercé notre enfance de gourmandise, et pourtant on ne connaissait même pas son prénom. L’enfant Kinder lève lui-même le mystère dans les colonnes du journal Corriere di Bologna, lassé de voir son identité usurpée sur les réseaux sociaux.
À chaque barre de Kinder, on froissait son doux visage en jetant l’emballage. Depuis des années, nombreux sont ceux qui ont prétendu être l’enfant Kinder. Et pourtant, aucun d’entre eux ne l’était. Ferrero semble avoir levé les clauses de son contrat puisque Matteo Farneti vient de pousser un coup de gueule dans le quotidien italien Corriere di Bologna: ce visage, c’est le sien.
Qui est Matteo Farneti?
Aujourd’hui, l’enfant Kinder a enfin le droit de dévoiler son identité complète. Il est italien, âgé de 31 ans, mannequin, diplômé de l’Université Mercatorum et c’est bien son visage qu’on apercevait sur les emballages Kinder de 2004 à 2019. Et contrairement aux précédents usurpateurs, Ferrero a confirmé cette information. Aujourd’hui, Matteo Farneti a enfin pu publier des photos de lui avec les barres chocolatées sur son compte Instagram suivi par plus de 35 000 personnes. On ne doute pas que ce chiffre devrait augmenter dans les jours à venir!
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Le coup de gueule de l’enfant Kinder
Âgé de 11 ans à l’époque, c’est sa maman qui avait envoyé les photos de son fils à l’agence qui travaillait en collaboration avec Ferrero, une expérience que Matteo ne regrette pas du tout et qu’il évoque dans l’une de ses vidéos Instagram: “une expérience a beaucoup compté pour moi et m’a permis de mûrir et de devenir l’homme que je suis aujourd’hui“.
Tenu par des clauses de contrat très strictes avec Ferrero, Matteo Farneti n’avait pas le droit de riposter lorsqu’un autre mannequin prétendait être l’enfant Kinder.
“Ce n’est pas agréable de voir son image d’enfant entre les mains des autres, alors qu’ils se vantent d’être cet enfant”.
Ces usurpations d’identité répétées ont causé du tort à Matteo, tant d’un point de vue personnel que professionnel: “J’en ai marre de devoir toujours prouver mon identité. C’est vrai, je ne devrais pas y prêter attention, mais vivant en province, on est vite traité de menteur, avec des répercussions aussi sur mon travail qui repose également sur la participation à d’importantes campagnes publicitaires”
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
Lire aussi:
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici
