Flair Book Club: ““Le libraire de Wigtown””, l’incontournable pour les fans de lecture (et d’ironie)
Parce que chez Flair, on adore tout partager avec nos lectrices, on a créé la rubrique « Flair Book Club » où l’on partage nos coups de cœur littéraires. Aujourd’hui, on vous présente « Le libraire de Wigtown », le récit autobiographique de Shaun Blythell, libraire à l’humour mordant d’une petite ville côtière écossaise.
Le résumé
Bienvenue à Wigtown, charmante petite bourgade du sud-ouest de l’Écosse. Wigtown, son pub, son église et sa librairie, la plus grande librairie de livres d’occasion du pays. De la Bible reliée du XVIe siècle au dernier volume d’Harry Potter, on trouve tout sur les kilomètres d’étagères de ce paradis des amoureux des livres. Enfin, paradis, il faut le dire vite ! Avec un humour tout britannique, Shaun Bythell, bibliophile, misanthrope et propriétaire des lieux, nous invite à découvrir les tribulations de sa vie de libraire. On y croise des clients excentriques, voire franchement désagréables, Nicky, employée fantasque qui n’en fait qu’à sa tête, mais aussi M. Deacon, délicieux octogénaire qui se refuse à commander ses livres sur Amazon.
Entre “84, Charing Cross Road” d’Helene Hanff et “Quand j’étais libraire de George Orwell”, Le Libraire de Wigtown invite le lecteur à découvrir l’envers du décor : si l’amour de la littérature est primordial pour exercer le métier de libraire, on y apprend qu’il faut aussi un dos en béton et une patience de saint !
Pourquoi on aime
Avec un humour mordant, Shaun Blythell décrit son quotidien et celui de son village écossais typique. Dès les premières pages, le décor est planté et on est projeté dans sa librairie cosy bien que glaciale, on se prend d’affection pour Nicky, son assistante fantasque, et on rêve d’un happy end aussi romantique que celui qu’il a connu avec Anna. Le quotidien d’une librairie s’avère être tout sauf ennuyeux, et “Le libraire de Wigtown”, sous couvert de beaucoup d’ironie, est une véritable déclaration d’amour aux livres et à ceux qui les chérissent, ainsi qu’un pied-de-nez hilarant à tous les autres, qu’il s’agisse d’Américains incultes, de clients radins ou encore de la dominance malsaine d’Amazon sur le marché. L’écriture est enlevée, le livre se lit vite, et arrivée à la dernière page, on se prend à regretter que le journal s’arrête, mais aussi à regarder comment se rendre à Wigtown, de préférence durant son festival littéraire.
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