FLAIR BOOK CLUB: on lit quoi en juin?
Les mois d’été sont souvent les plus propices à la lecture. Quoi de mieux que de bouquiner à l’ombre d’un parasol? Et, si la météo est aussi peu clémente qu’en Belgique, on se cale sous un plaid pour dévorer ces cinq romans sélectionnés par la rédac’.
Ce qu’on aime dans l’écriture de Sophie Astrabie, c’est qu’aucun de ses mots ne semble avoir été choisi au hasard. Qu’elle raconte l’amour ou la chance (comme dans son dernier roman), l’autrice nous pousse à réfléchir au sens même de notre existence avec beaucoup de poésie et d’émotion. Le pitch de son nouveau bouquin? Stan retrouve Sara, son amour de jeunesse, lorsqu’elle apprend qu’il est mort. Enfin, pas lui, mais un homonyme. Même prénom, même nom, même âge, même ville. Pourquoi Stan, lui, est-il toujours en vie et quelles étaient ses chances de retrouver celle qu’il a aimée? Pour la petite anecdote, le frère de Sophie Astrabie a, lui aussi, reçu un jour le faire-part de décès d’un parfait homonyme. C’est cet événement qui a perturbé l’autrice au point de vouloir en faire le point de départ de son livre. Coup de coeur!
La chance de sa vie, de Sophie Astrabie, éd. Flammarion
A priori, Lucia, Max, Hortense, Arsène et Joséphine n’ont rien en commun. Si ce n’est qu’ils·elles sont tou·te·s à un stade de leur vie où ils·elles n’ont plus rien à perdre. Alors, pourquoi ne pas répondre positivement à la curieuse invitation de l’Office du tourisme de Californie qui leur propose de participer à une chasse au trésor? Entre la prison d’Alcatraz, Yosemite, les casinos de Las Vegas, le désert et les décors de Far West propices aux grandes aventures, Julien Sandrel – à qui l’on doit « La chambre des merveilles » – signe un grand roman, entre les Goonies et Agatha Christie, qui vous tiendra en haleine jusqu’au dénouement final. Si l’on devait le résumer en trois mots? Mystère, amour, page turner. Coup de coeur!
Beaucoup d’amour et quelques cendres, de Julien Sandrel, éd. Calmann-Levy
Lowen, une romancière qui fait du sur place, fait la rencontre de Jeremy. Il lui propose de terminer la saga littéraire de son épouse, l’autrice à succès Verity Crawford qui, depuis un grave accident, n’est plus capable d’écrire. Pour mieux comprendre l’esprit de Verity, elle accepte de passer quelques jours dans le manoir des Crawford qui ressemble plus à une maison hantée qu’à une sympathique villa familiale. Là-bas, elle va déterrer de lourds secrets. Coup de cœur pour ce roman, dévoré en deux jours, qui contient tous les ingrédients pour nous faire passer un moment mémorable: suspense, amour, érotisme et horreur.
Verity, de Colleen Hoover, éd. Hugo Poche
Valentina organise des mariages dans le cadre idyllique du lac de Côme. Au fil des saisons, elle célèbre l’amour alors que son propre cœur est vide depuis la disparition de sa meilleure amie, Azzurra. Plus qu’un récit sur le deuil, Serena Giuliano nous conte une histoire lumineuse sur la force, la puissance et l’importance des plus belles amitiés. Au fil des pages, on se remémore les souvenirs qui nous lient à ces copain·ine·s qui nous accompagnent depuis toujours. Aussi doux qu’un été sous le soleil italien.
Felicita, de Serena Giuliano, éd. Robert Laffont.
On aurait pu corner plus de la moitié des pages du nouveau roman d’Anne-Gaëlle Huon pour ne jamais oublier la poésie de ce que l’autrice raconte de l’enfance et de l’amitié à travers les personnages de Tony et Louis, deux gamins qui parlent aux oiseaux. Un roman, comme une Madeleine de Proust, sur ces âmes amies qui se retrouvent dans toutes les vies. A lire, si possible en extérieur, bercés par les piaffements des volatiles.
Le Rossignol, d’Anne-Gaëlle Huon, éd. Albin Michel
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