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© JC Lattès/Albin Michel/Babel

4 récits sportifs à lire pendant les Jeux olympiques

Ana Michelot
Ana Michelot Journaliste

Choisir un livre dans sa « Pile A Lire », tourner les pages, s’enflammer pour des histoires. Notre passion favorite, c’est aussi du sport….. sur canapé!

Si vous êtes fan de sport ou que vous avez simplement envie d’accorder vos lectures à la période des Jeux olympiques, voici quatre romans spotifs qui vont vous fasciner.

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Corps agiles

À 17 ans, Maëlys quitte son île exotique et sa famille. Son nouveau décor: un gymnase qui accueille les élites afin de les entraîner pour les prochains Jeux. Olympiques. Son nouveau clan? Ses co-équipières. Et « gamba », son booster, le cri des supporters français en compétition et le mantra que Maëlys se répète pour affronter les obstacles et les doutes. Et ça marche: elle grimpe les échelons, gagne des médailles, monte sur les podiums des plus grandes compétitions. Jusqu’au faux pas: un acte de révolte face aux consignes de son coach. Un roman rude, montrant les forces et fragilités de ces athlètes accumulant les sacrifices. Impossible d’y rester insensible.

Gamba de Sophie Tavert Macian, éd. Belfond.

Merci les nanas !

Ces 8 nouvelles, écrites par 8 auteur·rice·s, tracent le destin de femmes exceptionnelles, exerçant dans des disciplines et des pays différents. Celles qui se sont battues afin d’obtenir les mêmes droits que les hommes dans le monde du sport, mais aussi pour montrer leur corps, lutter contre les agressions sexuelles, sortir du carcan de l’image conventionnelle, combattre les tabous. Leurs actions pourtant ne datent pas toutes de la préhistoire: on y suit notamment Séréna Williams (tennis), Florence Arthaud (course à la voile), Megan Rapinoe (football), etc. Une écriture agréable, qui convient aussi aux ados, d’où l’on sort avec plein de gratitude envers celles qui ont sué et osé avant nous…

Les Olympes, éd. Albin Michel.

Enfance volée

« La petite communiste qui ne souriait jamais », c’est Nadia Comaneci, gymnaste roumaine qui, en 1976, est la première à obtenir la note maximale (10/10!) aux J.O. de Montréal. Immédiatement, les médias se focalisent sur cette enfant prodige. Une vraie génie qui se joue de l’apesanteur, mais affiche toujours un air trop sérieux. Lola Lafon, autrice qui raconte si bien les personnalités féminines, se penche sur son enfance, ses entraînements interminables, ses diètes strictes, ses victoires incroyables. Même si Nadia s’exprime peu, on souffre avec elle, tellement habituée à obéir, jusqu’au moment où… c’est la chute du piédestal.

La Petite Communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon, éd. Babel.

Au galop

Le rêve de Mickey Bloom? Courir un marathon (42 km). Et pas n’importe lequel: celui des J.O. Afin d’y arriver, elle qui ne trouve nulle part sa place, sait pourtant que rêver ne suffit pas. Elle s’entraîne continuellement, surveille ses menus, gère tant bien que mal ses échecs et l’influence toxique des proches. Un roman poignant et inspirant, sur l’importance de bien s’entourer pour s’offrir une chance d’atteindre ses désirs fous. Il éclaire sans tabou sur les folies que peut provoquer la rage du sport, les possibilités de se relever à chaque chute… qu’il donne même envie aux allergiques des baskets de courir!

À perdre haleine de Josie Shapiro, éd. JC Lattes.

Texte de Michèle Rager et Ana Michelot.

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