FLAIR BOOK CLUB: « Encabanée », le roman qui vous transporte dans le grand Nord
L’hiver est désormais derrière nous, mais confortablement installé·e au soleil vous avez envie d’explorer les contrées glacées du Canada ? Le roman « Encabanée » inspiré de la véritable expérience de l’autrice vous emmène dans un voyage littéraire difficile à oublier.
Ce livre était sur notre liste depuis un certain temps et au détour des rayons d’une librairie, on est tombée dessus en se disant que c’était le moment, une belle façon de dire au revoir à l’hiver qui vient de s’écouler. Le roman de Gabrielle Filteau-Chiba est très fort car il sent le vécu. En effet, l’autrice d’ « Encabanée », traductrice de formation, est elle-même partie s’isoler au fin fond des forêts du Kamouraska au Canada. Une vie rudimentaire et dure où il faut s’acclimater à des températures glaciales sans eau, ni électricité, face à soi-même. Au micro de « France Culture », elle déclarait en 2021 : « Cette cabane était autant une prison qu’un refuge. »
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Le résumé
« Lassée par un quotidien aliénant, Anouk quitte son appartement de Montréal pour une cabane abandonnée dans la région du Kamouraska, là où naissent les bélugas. “Encabanée” au milieu de l’hiver, elle apprend peu à peu les gestes pour subsister en pleine nature. La vie en autarcie à -40 °C est une aventure de tous les instants, un pari fou, un voyage intérieur aussi. Anouk se redécouvre. Mais sa solitude sera bientôt troublée par une rencontre inattendue… »
Et en 3 mots-clés ?
#voyage
#isolement
#émotions
Pourquoi on a aimé ?
Pour la plume de l’autrice qui nous fait voyager avec ces mots, ressentir le froid, voir la neige et les couleurs du ciel, on oscille entre journal de bord, moments de poésie et confessions profondes sur la vie et notre société actuelle. On suit l’héroïne en s’identifiant peu à peu à elle et à ses doutes et ses envies. Le format court du roman permet de le lire d’une traite comme si on se téléportait quelques heures à l’autre bout du monde. Pour vous donner un aperçu, voici un extrait qui se trouve au dos du livre et qui traduit parfaitement l’atmosphère du roman :
Il n’y avait pas de mots assez souples et multicolores. Les couleurs de cette nuit blanche ont réveillé en moi une palette d’espérance, bien plus que tous les amants du monde. L’hiver me sembla chaque jour plus doux, plus lumineux, plus riche en apprentissages.
À qui ça va plaire ?
À tous les fans de voyage et d’aventures en pleine nature, à celles et ceux qui veulent vivre par procuration un séjour loin de tout et de tous. Mais aussi à toutes les personnes qui sont adeptes de lectures évasion et qui apprécient les livres de Sylvain Tesson par exemple. Mais surtout à toutes celles et ceux qui rêvent d’un monde plus respectueux de l’environnement.
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