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Flair Book Club: ““Et pour le pire””, un roman coup de poing sur la violence conjugale

Kathleen Wuyard

Quand une femme dévouée et mère parfaite assassine brutalement son mari, c’est le choc. Sauf qu’en vrai, la victime, c’est elle, et qu’elle a encaissé les coups en silence pendant quinze ans. Problème, personne ne la croit...

Le résumé


«  Je vais rassembler tous les petits morceaux que tu as cassés, cachés dans les tiroirs, balayés sous le tapis, et je me reconstruirai. Je deviendrai ce que j’ai toujours voulu être. Je ne renoncerai pas aux rêves que tu t’es acharné à briser.  »

Kathryn Brooker, respectable épouse et mère de famille, vient d’assassiner son mari. Derrière la brutalité de ce meurtre, il y a le poids du silence. Pendant quinze ans, elle a subi des sévices physiques et psychologiques sans rien laisser paraître. Kathryn va payer cher cette dangereuse imposture  : personne ne comprend son crime, car personne ne pouvait se douter du calvaire que son mari lui faisait vivre derrière les portes closes. Entre les explications qu’elle doit à ses enfants et son désir de venir en aide à d’autres femmes en détresse, Kathryn sait que le chemin vers la reconstruction sera long. Mais au bout de ce chemin, pour la première fois depuis bien longtemps, elle aura peut-être le droit d’être qui elle veut.

Pourquoi on a aimé?


Trash, un roman sur les violences conjugales avec un meurtre en toile de fond? Oui, mais non, parce qu’Amanda Prowse a une écriture très juste, et développe à merveille la complexité de ses personnages. On se passionne pour l’histoire de Kathryn, qui se bat pour recoller les lambeaux qui restent de sa vie et parvenir à se reconstruire, et on apprécie tout particulièrement qu’à partir d’un sujet franchement dark, l’auteure parvienne à délivrer un message d’espoir. Raison pour laquelle ce livre devrait être mis entre les mains de toutes les femmes: les victimes de violences, pour leur montrer qu’une délivrance est possible (sans forcément tuer leur bourreau...) mais aussi les autres, celles qui ne comprennent pas comment on peut bien rester avec quelqu’un qui fait du mal. L’air de ne pas y toucher, Amanda Prowse délivre également un beau message de tolérance en montrant que rien n’est jamais aussi simple qu’il n’y paraît, et qu’on ne peut jamais juger la vie des autres.

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