FLAIR BOOK CLUB: on lit quoi en octobre?
L’automne est arrivé et avec lui sa sélection d’ouvrages tout doux pour nous réconforter.
Tata, de Valérie Perrin
Tata, de Valérie Perrin
Agnès, célèbre réalisatrice pour le cinéma, ex-femme du non moins célèbre acteur Pierre Dugain, habite désormais Los Angeles. Mais, quand la police l’appelle pour lui annoncer le décès de sa tante, Colette elle se voit contrainte de retourner en France. La nouvelle la surprend quelque peu puisque sa tata – qu’elle n’a jamais appelée comme ça – est en fait déjà morte il y a 7 ans. Le scénario est original, les personnages sont attachants, l’histoire est captivante et, surtout, c’est signé Valérie Perrin (Changer l’eau des fleurs).
Tata, de Valérie Perrin, éd. Albin Michel
La prochaine fois que tu mordras la poussière, de Panayotis Pascot
La prochaine fois que tu mordras la poussière, de Panayotis Pascot
Désormais disponible au format poche, l’essai autobiographique de Panayotis Pascot va aussi être adapté au théâtre avec Vassili Schneider (Le Comte de Monte-Cristo) dans le rôle titre. L’humoriste s’y livre de façon frontale, sur sa relation avec son père, sa dépression, sa tentative de suicide et la découverte de son homosexualité. Brillant, courageux, brut, nécessaire, drôle: les adjectifs nous manquent pour évoquer toute la beauté de cet ouvrage.
La prochaine fois que tu mordras la poussière, de Panayotis Pascot, éd. Livre de Poche.
Le pacte de l’eau, d’Abraham Verghese
Le pacte de l’eau, d’Abraham Verghese
Plébiscité par Barack Obama et Oprah Winfrey, ce roman-fleuve de 832 pages nous embarque
dans l’Inde du 20e siècle. Abraham Verghese, l’auteur, nous fait découvrir les rites, les coutumes, la cuisine, les inégalités d’un pays à travers l’histoire de Mariamma, mariée de force à 12 ans et unie à un homme dont la famille est frappée par une malédiction. À chaque génération, l’un des leurs meurt par noyade.
Le pacte de l’eau, d’Abraham Verghese, éd. Flammarion
Tombée du ciel, d’Alice Develey
Tombée du ciel, d’Alice Develey
A 14 ans, Alice, anorexique, est internée en hôpital psychiatrique. Dès le départ, elle nous annonce que l’objet que nous tenons entre les mains est le récit de ces longs mois traumatisants qui l’ont conduit à vouloir s’ôter la vie. Extrêmement dur! D’autant plus quand on sait que l’autrice (journaliste au Figaro) s’est inspirée de son propre vécu pour écrire cette fiction. C’est l’histoire inoubliable d’une ado, qui ne voit pas une pomme mais 63 kcal, qui écoute son ventre et plus son cœur.
Tombée du ciel, d’Alice Develey, éd. L’Iconoclaste
J’aime, de Camille Yolaine
J’aime, de Camille Yolaine
Enorme coup de coeur pour ce roman qui fera taire celles·ceux qui pensent que, forcément, les influenceu·r·se·s n’ont rien dans le crâne. Camille Yolaine (l’autrice) est belle, adulée par des milliers de personnes sur les réseaux sociaux mais aussi drôlement intelligente. Sa plume incisive, son humour grinçant et les réflexions que suscitent son 1er ouvrage en témoignent. Elle y raconte l’histoire de Lou, une créatrice de contenu vachement smart qui capitalise sur son physique (car, comme elle nous rappelle, les 2 ne sont pas incompatibles). Parmi ses followers, il y a Diane, dont l’admiration pour la star des réseaux sociaux vire à l’obsession. Lorsqu’elle parvient à intégrer son cercle restreint après avoir fomenté un plan machiavélique, débute une amitié toxique et malsaine basée sur le mensonge et l’hypocrisie. “Un peu comme ce que l’on nous vend sur Instragram?”, oserait-t-on écrire.
J’aime, de Camille Yolaine, éd. Albin Michel
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