FLAIR BOOK CLUB: on lit quoi en septembre?
L’heure de la rentrée a sonné pour certain·e·s tandis que d’autres profitent encore de la douceur de l’été indien. Bonne nouvelle: notre sélection littéraire de septembre contient des nouveautés mais aussi des bouquins au format poche à glisser dans ses valises si vous avez la chance d’encore pouvoir partir.
Just for the summer, d’Abby Jimenez
Just for the summer, d’Abby Jimenez
Justin est maudit! A chaque fois qu’il rompt avec une fille, elle rencontre l’âme sœur dans la foulée. Lorsqu’il partage son histoire sur le web, il attire l’attention d’Emma… qui souffre de la même malédiction. Et s’ils sortaient ensemble le temps d’un été? Peut-être rencontreraient-ils à leur tour leur moitié? Une comédie romantique aussi douce qu’un été indien, qui contient de jolies vérités sur l’amour avec un grand A.
Just for the summer, d’Abby Jimenez, éd. Hachette Collections
Tenir debout, de Mélissa Da Costa
Tenir debout, de Mélissa Da Costa
François, la quarantaine, est comédien. Léo, la vingtaine, est ouvreuse au théâtre dans lequel il joue. Il est marié mais, par amour pour elle, il est prêt à tout plaquer. A divorcer, à emménager avec cette femme de 20 ans, sa cadette qui le bouleverse. L’avenir est devant eux. Jusqu’à ce que tout bascule. François se fait renverser et perd l’usage de ses jambes. Sur plus de 600 pages – un peu effrayantes au départ – Mélissa Da Costa raconte l’intimité de ce couple en nous plongeant, tour à tour, dans la tête de chacun de ses protagonistes. Au final, ces 600 pages s’engloutissent à la vitesse de l’éclair. On s’attache aux personnages, on les trouve odieux aussi. On veut qu’ils tiennent bon, qu’ils se reconstruisent, qu’ils se retrouvent mais aussi parfois qu’ils abandonnent, qu’ils fuient. Un roman sombre, mais aussi très lumineux sur ce qu’il raconte de la force de l’amour.
Tenir debout, de Mélissa Da Costa, éd. Albin Michel
Mon amie Adèle, de Sarah Pinborough
Mon amie Adèle, de Sarah Pinborough
Attention, page-turner! Au départ, on pense qu’il s’agit d’un thriller psychologique: Louise embrasse un homme dans un bar. Le lendemain, elle découvre que David est son nouveau boss et, qu’en plus, il est marié. Et voilà qu’Adèle, son épouse, veut devenir sa copine. Louise se retrouve piégée dans leur relation toxique mais ne parvient pas à se détacher d’eux. Elle est en train de tomber amoureuse de David et Adèle l’aide à lutter contre ses terreurs nocturnes. Puis, l’histoire prend une toute autre tournure – dont on ne peut rien dire sans spoiler – qui nous emmène vers un final glaçant et tout à fait inattendu. Si vous n’avez pas le courage de vous enfiler ces 500 pages, rabattez-vous au moins sur l’adaptation en série disponible sur Netflix. Vous serez scotché·e·s!
Mon amie Adèle, de Sarah Pinborough, éd. Le Livre de Poche
Il ne se passe jamais rien ici, d’Olivier Adam
Il ne se passe jamais rien ici, d’Olivier Adam
Au début, on s’est dit que ce roman portait très bien son nom: il ne se passait franchement pas grand-chose. Juste une plongée dans les pensées et les tourments des habitant·e·s d’un petit village du lac d’Annecy. Jusqu’à ce que Fanny se fasse tuer et que tout semble accuser Antoine, son ex, un loser torturé. Ce n’est pas un bouquin qui vous tiendra en haleine même si le dénouement final est assez surprenant mais c’est extrêmement bien écrit et l’auteur y livre toute une série de jolies vérités. On salue sa capacité à avoir su nous immerger dans son décor, à créer cette atmosphère lourde et pesante et à imaginer des antihéros attachants auxquels on s’identifie facilement.
Il ne se passe jamais rien ici, d’Olivier Adam, éd. Flammarion
Les cinq sur la photo, de Laurent Lagarde
Les cinq sur la photo, de Laurent Lagarde
Clara et Laura sont jumelles. La première est douce et candide, tandis que la seconde est une fonceuse, une tête brûlée. Mais, lorsque Laura tombe gravement malade, les rôles s’inversent. Clara met tout en œuvre pour sauver sa sœur, quitte à devoir déterrer les secrets du passé. Un roman fluide, rythmé, haletant, riche en révélations que vous refermerez en versant une larme.
Les cinq sur la photo, de Laurent Lagarde, éd. Eyrolles
A tout jamais, de Colleen Hoover
A tout jamais, de Colleen Hoover
On a longtemps refusé de lire la suite de « Jamais plus » tant la conclusion de l’histoire de Lily Bloom était parfaite à nos yeux. Ce 2e tome, que Colleen Hoover a écrit à la demande de ses fans, débute là où nous avions laissé Lily et Atlas, prêts à s’offrir une seconde chance. Mais, divers facteurs semblent contrarier leur idylle naissante: d’abord Ryle, et ses accès de colère. Puis, les restaurants d’Atlas, qui sont vandalisés par un jeune qui pourrait bien avoir un lien avec le passé tumultueux de notre héros. Si elle n’était pas d’une nécessité absolue, on ne boude pas pour autant notre plaisir à lire cette suite. D’autant plus que nous avons désormais en tête les visages des acteur·trice·s qui ont incarné Lily, Ryle et Atlas pour le cinéma.
A tout jamais, de Colleen Hoover, éd. Hugo Poche
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