FLAIR BOOK CLUB: voici trois romans à dévorer
Les autrices de ces livres gardent toujours une belle place dans nos coups de cœur. Quand elles reviennent en librairies, on leur fait une confiance absolue.
Si vous êtes en panne de lecture dernièrement, voici trois romans qui peuvent être lus en quelques jours seulement !
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Le peps des paillettes
Passé le choc insoutenable, quand Ginger apprend que son cancer a récidivé, la jeune femme décide de réaliser son rêve. Même et surtout celui-là, aussi fou que partir chanter sur les scènes new-yorkaises. Et dans lequel elle embarque son amie d’enfance, Lola. Broadway, les voilà! On applaudit le peps de Ginger, maîtresse de sa maladie et de ses envies, la lecture fluide écrite avec une belle plume, l’amitié plus forte que la mort, les descriptions précises de New York… et l’omniprésence du show. On passe du rire aux larmes, du désir de danser à celui de pousser la chansonnette. Pari réussi pour un sujet pas évident à aborder.
Sur scène de Carène Ponte, éd. Fleuve.
Héritage normand
On aime Clarisse Sabard pour ses talents de conteuse et de créatrice d’émotions. Ce qui fournit des romans toujours passionnants, documentés historiquement et mettant des femmes fortes à l’honneur. Ou des femmes qui deviennent solides face à l’adversité et aux lourds secrets. Ici, les cousines Flora, Stella et Morgane héritent d’une maison et librairie en Normandie. C’est Flora qui en pousse les portes. Sans se douter qu’elle va être face à une sorte d’escape game: un jeu de piste mystérieux avec une boîte, un manuscrit, des indices… Et, en flash-back perpétuel, les drames de Joséphine, son aïeule, ayant vécu dans les années 1930.
Le secret des Agapanthes (Tome 1) de Clarisse Sabard, éd. Charleston.
Bruits de cœur
Au Japon, Shûichi, la quarantaine, vide la maison de sa maman, à la mort de celle-ci. Il s’aperçoit qu’un jeune garçon, Kenta, y vole de petits objets et semble avoir bien connu la défunte. Ces 2 âmes solitaires vont se rapprocher et bientôt partager leurs douleurs, en partant pour une île unique en son genre. Loin d’être un roman larmoyant, c’est une histoire terriblement visuelle, envoûtante, tendre et remplie de poésie qui fait du bien. Et on retient qu’il existe réellement un tel endroit, Teshima, où sont enregistrés les pulsations cardiaques de milliers de personnes. Comme une parenthèse magique, pour se souvenir et pour se reconstruire après un deuil.
L’île des battements de cœur de Laura Imai Messina, éd. Albin Michel.
Texte de Michèle Rager et Ana Michelot.
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