Flair Book Club : on a adoré ““Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique””
Pour varier les plaisirs entre deux séance de bitchages autour d’un gin, on adore improviser des book clubs et partager nos coups de coeur lecture entre copines. Et pour se détendre tout en s’instruisant sur des problématiques de société, on a trouvé le roman parfait.
Sorti pile à temps pour le printemps, “Le Club des Veuves qui Aimaient la Littérature érotique” nous séduit dès le titre, drôle et légèrement piquant. Le genre de bouquin à lire fièrement dans le tram, en se riant des regards interloqués des autres navetteurs. Parce que non, on vous rassure, l’ouvrage n’est pas pornographique mais bien un très joli portrait de femmes aussi généreux qu’original.
Le résumé
Londres, de nos jours. Âgée d’une vingtaine d’années, Nikki vient d’abandonner ses études et travaille dans un pub en attendant de trouver sa voie. Une émancipation peu courante pour une jeune femme sikh. Jusqu’au jour où, partie déposer une annonce au temple de Southall pour sa soeur en quête d’un mariage arrangé, Nikki tombe sur une étonnante offre d’emploi : on cherche une enseignante pour donner un cours de creative writing à un petit groupe de femmes sikhs. Elle aime lire, elle aime écrire, elle saute sur l’occasion. Mais alors qu’elle pensait animer un atelier d’écriture à des apprentis auteurs, elle se retrouve face à une poignée de femmes majoritairement analphabètes, délicieusement déchaînées, bien décidées à parler d’érotisme et à partager leurs expériences amoureuses et familiales, souvent comiques, parfois bouleversantes, mais toujours pleines d’humanité.
Pourquoi on aime
Parce que le roman est extrêmement émouvant, et nous fait alterner entre de francs éclats de rires et des petits tiraillements au coeur. Parce qu’en questionnant la place des femmes orientales en Occident, il nous permet d’acquérir une perspective différente et de mieux comprendre nos voisines, sans jugement. Parce que le désir de liberté qui habite les héroïnes est universel et qu’on s’inspire de leur tempérament intrépide et rieur pour donner des ailes à nos propres rêves. Les personnages sont bien construits, le style d’écriture est fluide et séduisant, et on dévore ce roman comme un bonbon acide, qui laisse presque un petit goût amer à la dernière page tant on aurait voulu que l’histoire ne s’arrête pas. Raison de plus pour le prêter aux copines et revivre le roman en en discutant avec elles!
Le club des veuves qui aimaient la littérature érotique – Balli Kaur Jaswal, 344 pages, Belfond, 23.7 euros
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