10 révélations qu’on a en (re)relisant ““Harry Potter”” à l’âge adulte
Harry Potter a beau avoir quitté l’école des sorciers depuis belle lurette, pour celles et ceux qui ont grandi avec lui, c’est toujours un plaisir de se replonger dans son univers enchanté. Même si, à l’âge adulte, on appréhende les romans différemment.
Voire même, on en vient à se demander si on n’était pas sous le coup d’un sortilège d’Oubliettes pour avoir compris les romans de la sorte à l’époque. La preuve en 10 révélations qu’on a quand on (re)lit Harry Potter à l’âge adulte.
Harry Potter est pas si super
OK, il a connu un début difficile dans la vie le petit. Mais entre sa tendance assez horripilante à toujours devoir jouer au héros sans aucun respect des règles ni du danger qu’il fait courir à ses proches et sa propension à s’apitoyer sur son sort qui ferait presque passer les Emos pour des gens exubérants de joie, disons que quand on relit la saga à l’âge adulte, on se demande pourquoi c’est lui qu’on prenait pour héros à l’époque plutôt que Fred et Georges.
Poufsouffle et Serdaigle se font arnaquer
Longtemps, on a persisté à se la jouer Harry-lors-de-la-cérémonie-du-Choixpeau-magique et a affirmé que nous, c’était Gryffondor ou rien. Sauf que le courage, c’est bien, mais dans quel monde on prenait Poufsouffle pour des bouffons et Serdaigle pour des culs serrés alors que les deux maisons célèbrent la loyauté et l’intelligence respectivement, des vertus ô combien importantes aussi?
Peeves est sous-exploité
Toutes celles et ceux qui ont caqueté à haute voix en (re)lisant le deuxième tome de la saga, particulièrement la scène de l’anniversaire de Nick-Quasi-Sans-Tête, savent de quoi on parle. Chaque apparition de l’esprit frappeur est hilarante, et c’est sincèrement dommage qu’il se fasse beaucoup plus rare dans les livres suivants ainsi qu’à l’écran.
J.K. Rowling n’a pas peur du mytho
Admettons qu’elle a “toujours su” que Dumbledore était gay et qu’elle a choisi de l’indiquer en soulignant sa passion pour les breloques, accessoires et vêtements bariolés, ce qui est clairement stéréotypé mais bon, vu ses déclarations récentes, J.K. Rowling n’est pas à ça près. Le fait qu’Hermione est une femme de couleur par contre, et que là aussi, ça a “toujours été clair” dans la tête de J.K. Rowling? Peut-être, mais dans les romans, ce n’est pas clair du tout ni même évoqué, au contraire. Le Baron Sanglant est un métisse transgenre porteur de handicap et zèbre, tant qu’on y est?
L’histoire d’amour entre Harry et Ginny est un peu glauque
Loin de nous l’idée de juger la différence d’âge, mais bon, le côté “je l’ai rencontrée quand ce n’était encore qu’une enfant qui avait un crush aussi gigantesque que creepy sur moi et pendant longtemps je ne l’ai vue que comme la bébé soeur de mon BFF avant qu’elle ne devienne ma femme”, bof, disons.
La situation des elfes de maison est tout sauf drôle
On l’avoue, la première fois qu’on a lu la saga, on se rangeait plutôt du côté d’Harry, Ron, Hagrid, Fred et Georges en riant gentiment des efforts vains d’Hermione pour émanciper les elfes de maison. Voire même, on se demandait très fort comment on pouvait faire pour adopter Dobby en douce, parce qu’il est adorable déjà mais aussi parce que la cuisine débordant de plats succulents et la maison propre H24 nous vendait pas mal de rêve. Adultes, on réalise que les elfes sont une allégorie réussie de l’esclavage, jusqu’à l’argument de “ils ne connaissent que ça c’est ça qu’ils aiment” utilisé par leurs oppresseurs. Pardon les elfes: tenez, voici une manne de chaussettes métaphorique.
Certains éléments sont drôlement anachroniques
D’un côté, les sorciers sont autrement plus évolués que les moldus et ont une fascination légitime pour les prises, par exemple, puisqu’ils peuvent avoir recours à la magie pour tout, qu’il s’agisse de peler des pommes de terre, lancer un feu, réparer des objets ou faire voler des voitures. De l’autre, ils utilisent encore certaines techniques moyenâgeuses: c’est quoi le délire avec les parchemins et les plumes?
Les Serpentard sont VRAIMENT des crevards
Les années passant, on en venait presque à se convaincre qu’en fait, c’était un peu eux les cools de Poudlard. En vrai, chaque fois que l’un d’eux apparaît au gré d’une page, il se comporte de manière impolie, méchante et tout simplement abominable.
Dumbledore est tout sauf un héros
Tant qu’on y est dans nos Chroniques de la Négativité: certes, on ne dirait pas qu’il est “aussi pire” que Serpentard, mais en vrai, adulte, on en vient parfois à se demander pourquoi Dumbledore était notre héros ultime et surtout, pourquoi on le voyait comme le protecteur d’Harry et de ses potes. Ce n’est pas qu’il les a laissé cent(mille) fois risquer leur vie, mais bon, un peu quand même. Bien sûr, c’est gentil de laisser son phoenix voler au secours des autres, mais parfois, c’est bien aussi de retrousser les manches de sa robe de sorcier. On pose ça là.
Il n’y a pas d’âge pour rêver d’intégrer Poudlard
LA révélation suprême mais au fond pas vraiment surprenante? Malgré certaines remises en perspectives voire même déceptions parfois (oui, Albus, c’est de toi qu’on parle), peu importe l’âge auquel on se plonge dans la saga Harry Potter, il est impossible de ne pas se prendre à rêvasser de transplaner à Poudlard et d’arpenter ses couloirs d’un cours à l’autre. Oui, même si ça implique de tenir un Scroutt à Pétard en laisse.
D’ailleurs, vu qu’on se rend compte qu’on a techniquement quelque peu passé l’âge d’intégrer l’école, on veut bien juste avoir le droit de visiter Pré-au-Lard. Si un ou une membre de la communauté des sorciers nous lit et pouvait exaucer ce souhait, ce serait super, merci.
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