Voici 22 livres que l’on vous recommande ce printemps

Que ce soit en profitant du soleil dehors ou pour occuper les jours de pluie, lire un bon roman est toujours une bonne idée. En manque d’inspiration pour votre prochaine lecture? Voici 22 titres qu’on vous recommande pour ce printemps. 

Que vous aimiez les histoires vraies, les bandes dessinées, les histoires d’amour, les énigmes ou encore les livres de développement personnel, de féminisme ou de cuisine, cette liste comprend à coup sûr un titre fait pour vous. Les beaux jours reviennent doucement, invitant à saisir la moindre occasion pour se poser en terrasse en tête-à-tête avec un bon bouquin. Voici une liste de pépites littéraires à dévorer sans modération. 

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Notre sélection de livres pour le printemps

Ce roman fait partie de ces livres qui nous intriguent dès la couverture. On ne s’attendait pas à une si grande claque. On y suit Sonia, une jeune femme originaire du Midwest, passionnée par les chevaux. Intégrer l’univers des courses hippiques a toujours été son rêve. Mais en faire partie n’est finalement que relève finalement du combat. Sonia lutte pour se faire sa place dans un milieu encore extrêmement masculin. Inspiré d’une histoire vraie, ce livre va vous vous faire passer du rire aux larmes.

“Cavaler seule” de Kathryn Scanlan, éditions La Croisée.

Véritable phénomène TikTok, ce livre plaira à tous·tes les fans de la saga littéraire « After » ou de la série « Gossip Girl » ! On y suit Magnolia, une jeune femme aussi belle que riche adorée de tou·te·s et BJ, un jeune homme à la réputation de bad boy. Entre eux, l’amour semble évident sauf pour eux. Chacun enchaîne les conquêtes dans le but de blesser l’autre et de le rendre jaloux. Une spirale infernale qui va leur laisser des traces et les mener à une question: combien de personnes aimons-nous dans une vie?

“Magnolia Parks” de Jessa Hastings, éditions Hauteville.

Cette BD est idéale si vous avez du mal à lire de gros pavés ou que vous avez envie d’éduquer des plus jeunes au féminisme. En effet, on y retrouve une dizaine de femmes qui ont marqué l’Histoire à différentes époques. Toutes sont représentées par de petits personnages adorables dont on suit le parcours à travers des dialogues simples et percutants. On retrouve au fil des pages des personnalités célèbres comme Olympe de Gouges ou Simone Veil, mais aussi des noms moins connus comme Boadicée qui a marqué l’époque de l’Empire romain. 

“Les super-héroïnes de l’Histoire” de Jeanne Fremont, Bruno Wennagel, Mathieu Ferret et Mathilde Sadoué, éditions Quelle Histoire.

L’auteur, Sergueï Shikalov, raconte ici sa propre histoire. Celle de son adolescence en Russie dans les années 2000. Celle d’une époque où il pensait que son pays lui permettrait un jour d’être lui-même, de ne plus faire semblant auprès de ses proches, de ne plus se cacher pour embrasser son amoureux. Aujourd’hui, il appartient à ce que certains appellent dans son pays « les espèces dangereuses ». Un livre poignant.

“Espèces dangereuses” de Sergueï Shikalov, éditions Seuil.

Cet ouvrage ne fait pas vraiment partie de la catégorie “livres”, mais il vaut le détour. Après le succès d’ « Amours Solitaires », Morgane Ortin avait sorti un premier carnet d’écriture baptisé « Toutes les lettres ne sont pas des lettres d’amour ». Ce dernier encourageait à écrire des lettres à nos proches, des personnes perdues de vue, ou encore des personnages imaginaires. Dans ce nouveau carnet « Le Club des larmes », elle propose cette fois de coucher sur le papier des souvenirs afin de renouer avec nos larmes. Si souvent redoutées, les larmes peuvent aussi faire du bien. On s’en rend compte en se prêtant au jeu avec des consignes comme « se souvenir d’une fois où j’ai pardonné ». 

“Le club des larmes” de Morgane Ortin, éditions Leduc.

Son titre prête à sourire, pourtant ce roman traite un sujet de société très sérieux… En ouvrant cet ouvrage, on embarque dans un voyage dans le temps. On atterrit dans l’Amérique des années 50, une époque où les femmes n’avaient pas de pouvoir de décision sur leur propre existence. Mira le découvre malgré elle après que son mari Norm ait refusé de prêter de l’argent à une amie dans le besoin. Mira, au lieu de se conformer au choix de son mari, décide de signer le chèque elle-même dans son dos. Un gribouillis griffonné sur du papier qui va signer le début de sa lutte pour la liberté.

“Toilettes pour femmes” de Marilyn French, éditions Robert Laffont.

Dans cette bande dessinée intégralement colorée de noir et de blanc, on plonge dans l’histoire vraie de Lee Oksun, survivante de la guerre du Pacifique, soit l’ensemble des opérations militaires menées sur le front est-asiatique et océanien pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette jeune coréenne voit son destin basculer lorsqu’elle devient une « femme de réconfort » pour l’armée impériale japonaise. « Un des chapitres les plus sombres du XXe siècle », nous prévient le résumé.

“Mauvaises herbes” de Keum Suk Gendry-Kim, éditions Futuropolis.

Le printemps signe le début des menus colorés sur nos tables. Avec le retour du soleil, on a envie de salades, de tartes salées et de gaspacho, et c’est tout ce que vous retrouverez dans ce livre de recettes qui donne envie de manger des légumes. Rempli de sublimes photos, cet ouvrage nous enseigne comment réaliser ces plats qui mettent l’eau à la bouche comme les tartelettes de butternut au chèvre ou les tagliatelles de courgettes avec nuggets de poulet et sauce au parmesan.

“Légumes, cuits, rôtis, confits” de Raphaëlle Lelong, éditions Solar.

Envie d’évasion? Ce livre vous emmène sur les plages de Silver Bay en Australie. Liza et sa fille Hannah ont trouvé refuge dans cette communauté qui vit en harmonie avec la nature. Jusqu’au jour où un bel inconnu fait son arrivée dans la baie des baleines et bouleverse son quotidien. Une romance digne de Jojo Moyes à qui l’on doit le cultissime « Avant toi ». 

“La baie des baleines” de Jojo Moyes, éditions Hauteville.

Si on avait déjà testé la première version de ce roman où vous choisissez comment l’histoire évolue grâce à des propositions à chaque fin de chapitre qui vous renvoie à la page qui correspond, cette nouvelle version estivale nous a tout autant amusées. Vous glissez dans la peau d’une jeune femme qui prend des vacances sur une île paradisiaque, à vous de décider quelles seront ses rencontres, ses soirées, ses péripéties. Bien évidemment, toutes les options mèneront à des fins torrides.

“Le livre de cul dont vous êtes l’héroïne-Plein Soleil” d’Aurélie Stefani, éditions La Musardine.

Comme l’auteur de ce roman, l’autrice de ses lignes est un peu obsédée par le mystère qui entoure l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès. Comment cet homme a-t-il pu se volatiliser en quelques jours et être introuvable 13 ans après? C’est ce que se demande cet ancien capitaine de police qui prend le parti d’imaginer un monde où le père de famille aurait été retrouvé. Le roman oscille entre les faits réels recensés par l’enquête et la fiction imaginée par l’auteur. Un livre aussi intéressant qu’étonnant.

“Comment j’ai retrouvé Xavier Dupont de Ligonnès” de Romain Puértolas, éditions Albin Michel.

À travers cet ouvrage, Chochana Boukhobza réussit à redonner une voix et une histoire à des centaines de femmes qui ont vécu l’enfer du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle y raconte, ce qu’on ne lit pas dans les manuels d’histoire, le courage fou de ces prisonnières qui se rebellent contre les nazis. De celles qui font exploser un four crématoire ou qui tenteront de sauver d’autres femmes des chambres à gaz. Toutes celles dont le nom est tombé dans l’oubli et qui se sont pourtant battues pour leurs vies et celles des autres dans ces murs. L’ouvrage rassemble les fruits d’une enquête longue de sept ans. Un document d’une valeur historique inestimable.

“Les femmes d’Auschwitz-Birkenau” de Chochana Boukhozba, éditions Flammarion.

Ce livre n’est pas un livre de développement personnel comme les autres. Ici, on se concentre sur quelque chose qu’on aime souvent oublier: le passé. L’auteur propose de fouiller dans ses craintes, ses blessures afin de se retrouver soi-même. À chaque page, une question nous est posée et des lignes nous attendent pour y écrire notre réponse. Par exemple: « Quel a été le au revoir le plus difficile de ta vie? » 

“My name was” de Lythan Cottaz, éditions Leduc.

Dans cette bande dessinée aux coloris sublimes, on suit l’histoire de Marion qui a pris la décision d’accueillir une jeune migrante dans son foyer. Si la jeune femme est pleine de bonne volonté et souhaite offrir à Rokia une vie meilleure, la cohabitation est parfois compliquée. Cette BD pleine de réalisme raconte l’évolution de leur relation, tandis que Rokia est menacée d’expulsion. Une histoire pleine d’humanité.

“Ce que je sais” de Rokia de Simon Quitterie et Francesca Vartuli, éditions Futuropolis.

À 24 ans, Léontine Behaghel, journaliste, signe son premier roman. Un livre aussi dur que nécessaire qui aborde le sujet de l’emprise. L’héroïne, Léonie, n’a que 19 ans lorsqu’elle commence à fréquenter Gilles. Il n’est autre que son parrain et a 62 ans. Très vite, Léonie tombe follement amoureuse et s’installe chez Gilles. En couchant cette histoire sur le papier, Léonie s’aperçoit que son couple n’est pas celui qu’elle croit. Un ouvrage qui n’est pas sans rappeler le récit poignant de Vanessa Springora « Le Consentement ». 

“Cinq petites tristesses” de Léontine Behaeghel, éditions Robert Laffont.

Ce roman est à mi-chemin entre un récit de vie et une épopée culinaire. L’autrice y raconte sa propre histoire, celle d’une enfant d’origine coréenne aux États-Unis, mais surtout celle de sa relation à sa mère. Conflictuel, complexe, complice, leur lien évolue tout au long de sa vie, mais le fil rouge reste la cuisine. Celle que sa mère adorait faire et qui va permettre à Michelle de se retrouver. 

“Pleurer au supermarché” de Michelle Zauner, éditions Bourgeois.

Dans cette histoire inspirée de faits réels, on suit le personnage d’Ana, une jeune femme envoyée à Auschwitz comme des milliers de personnes pendant la Shoah. Pourtant, celle-ci a un avantage qui va lui permettre de survivre dans le camp, elle est sage-femme. Une compétence qui va intéresser les nazis puisque les enfants des femmes des camps sont ensuite envoyés dans des familles allemandes. Ana va alors tout mettre en œuvre pour que ses enfants retrouvent un jour leurs mères. Ce livre plaira à celles et ceux qui aiment les ouvrages abordant la période de la Seconde Guerre mondiale.

“La sage-femme d’Auschwitz” d’Anna Stuart, éditions City.

Ce recueil regroupe 35 lettres croisées qui mêlent voix d’adultes et d’adolescents. Des lettres poignantes dans lesquelles les auteurs et autrices se livrent sur leurs sentiments, leur quotidien, leurs espoirs et leurs rêves. Un livre court, mais impactant.

“Il faut enfin que je te dise” d’un Collectif de 35 auteurs, éditions Seuil.

La proposition de ce livre est aussi originale que logique, pourquoi ne pas retracer l’Histoire des femmes au fil des siècles à travers des objets qu’elles ont utilisés ou utilisent encore dans leurs quotidiens? L’auteure met en lumière les corrélations insoupçonnées entre certains objets très basiques et leur rôle dans un pan de l’histoire féminine voire féministe. On a adoré le dévorer et en lire des passages à nos proches. 

“100 objets racontent une histoire des femmes” d’Annabelle Hirsch, éditions Les Arènes.

« Comprendre vos blessures intérieures et accepter votre part d’ombre », voilà ce que nous enjoint à faire le résumé de ce livre de développement personnel écrit par une psychologue, qui a rencontré un succès fou aux États-Unis. À travers des exercices d’écriture, des questionnaires ou encore des courtes leçons de psychologie illustrées, l’ouvrage vous propose de plonger au fond de vous-même pour tenter d’en apprendre plus sur vous. Que veut dire telle ou telle réaction? D’où vient telle habitude ou qu’est ce qui déclenche cette émotion chez moi? Voilà à quoi ce livre propose de répondre.

“Le journal Shadow Work” d’Isaline Geyraud, éditions Hachette Pratique.

Dans cette BD aux couleurs joyeuses, on découvre une histoire bien plus sombre. Inspiré de faits réelles, ce récit est celui de Faith, une jeune nigériane qui a juré de tout mettre en oeuvre afin de rembourser ses dettes à celui qui lui a permis de s’installer en Europe. Ce qu’elle ignorait, c’est qu’elle se retrouverait victime d’un réseau de prostitution. Mais Faith va trouver la force de parler et de demander de l’aide pour sortir de l’enfer. 

Le silence du JuJu d’Armandine Penna et Diane Morel, éditions Du Faubourg.

Il y a des livres qui symbolisent le courage et celui-ci en fait partie. « Nous n’avons pas peur » parle du courage des femmes iraniennes qui se sont révoltées contre le régime liberticide de leur pays. Ces femmes qui ont osé manifester, se montrer les cheveux découverts au péril de leur vie, qui ont osé braver l’interdit pour que les choses changent. Mais aussi le courage de celles qui leur donnent une voix, de toutes les personnalités qui osent s’exprimer publiquement. 16 femmes donnent leurs témoignages en écho au mouvement « Femmes, vie, liberté ! » sur lequel on vous conseille également ce documentaire. Un livre à mettre entre toutes les mains!

Nous n’avons pas peur de Nathalie Amiri et Düzen Tekkal, éditions Du Faubourg.

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