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Guide de voyage: le Costa Rica, un joyau naturel et paradis sur Terre

Manon de Meersman
Avide de partir à l’aventure et assoiffée de découvertes, j’ai décidé l’an dernier, après 5 années d’études, de voyager solo en sac à dos pendant un mois et demi. La destination sur laquelle j’ai jeté mon dévolu? Le Costa Rica, une perle naturelle en plein coeur de l’Amérique centrale, champion du monde du bonheur durable. Le coup de foudre a été immédiat et le coup de coeur, indéniable. ¡ Pura Vida !


Moi qui avais besoin de me ressourcer et de me reconnecter à moi-même, je ne pouvais pas mieux choisir comme destination que le Costa Rica! En effet, protection de l’environnement, bien-être de la population et respect du vivant sont les maîtres-mots de ce pays situé entre le Nicaragua et le Panama. En tant que backpackeuse qui se respecte, j’ai crapahuté dans le pays grâce aux transports en commun et ce, même si ce n’était pas toujours simple! L’aventure, c’est l’aventure.

Le pays, baigné dans un climat tropical, est bercé par deux saisons: la saison sèche de décembre à avril (idéale pour visiter le pays) et la saison humide de mai à novembre. Petit tour d’horizon des lieux à voir dans ce pays, qui offre tous les types de paysages possibles et inimaginables.

La Côte Pacifique Sud


Manuel Antonio

Backpack vissé sur le dos, je commence mon aventure à Manuel Antonio, sur la Côte Pacifique Sud du pays. Après 5 heures de bus public depuis la capitale de San José, à peine descendue du transport qui m’amenait là que j’étais fascinée... Les plages à perte de vue, les vagues de l’océan Pacifique qui s’entrechoquent au loin, la chaleur qui carresse mes épaules... Qu’est-ce que cet endroit est beau. J’y verrai d’ailleurs l’un des plus jolis couchers de soleil de mon voyage.

À Manuel Antonio, on visite surtout le parc national, qui fait 16km2 et dont la biodiversité est fascinante. Il s’agit du plus petit parc du pays, mais cela n’en fait pas pour autant le moins intéressant, que du contraire. Pour seulement 16$ l’entrée, on profite des plages magiques et sauvages de la Playa Espadilla Sur, de la Playa Manuel Antonio et de la Playa Puerto Escondida, on se perd dans une dense végétation, on rencontre des singes, des paresseux, des agoutis, des iguanes et même des ratons-laveurs. Petit conseil: durant la haute saison, soit de mi-décembre à fin avril, il vaut mieux visiter le parc entre 12h et 16h; c’est l’heure à laquelle il y a le moins de visiteurs.

La Vallée Centrale


La Fortuna 

Située dans la Vallée Centrale, dans la province d’Alajuela, La Fortuna est un passage obligé lors d’un voyage au Costa Rica. Après avoir descendu des centaines de marches (qu’il vous faudra remonter ensuite évidemment), vous découvrez une impressionnante cascade au pied de laquelle il est possible de se baigner; c’est La Fortuna Waterfalls. Au cours d’un trail, vous verrez le volcan Arenal, l’un des plus actifs du pays, mais impossible de le gravir; cela est bien trop dangereux. Après une journée de découvertes, vous profitez des sources naturellement chaudes, entièrement gratuites pour certaines, et où l’eau avoisine les 30°C.

Lors de mon séjour à La Fortuna, j’ai tiré une petite pointe jusqu’au Parc National du Tenorio, au nord-ouest du pays, sur la cordillère du Guanacaste, à 1916 mètres d’altitude. L’incontournable de ce parc? Le Rio Celeste, une cascade et une eau bleu azur, résultat d’une réaction entre du carbonate de calcium et du soufre. Mais pour y arriver, il vous faudra être sportif et chausser vos bottines de marche, en marchant parfois dans des sentiers non-entretenus et boueux à souhait (tout ce qu’on aime, donc!). Mais l’effort en vaut la peine car le lieu donne les frissons et laisse sans mot.

Monteverde 

Changement de décor. Au revoir les plages, bonjour les paysages au relief incroyable. On va à Monteverde, dans la vallée centrale du pays, pour découvrir sa réserve biologique, nichée à 1500 mètres d’altitude, mêlant densité, brume et mystère. Se perdre dans une forêt de nuages vous semble impossible? Pas à Monteverde! Située non loin de Santa Elena, cette réserve propose plusieurs activités, dont les fameuses tyroliennes. Si vous n’avez pas le vertige et que vous êtes avides de sensations fortes, elles sont pour vous! Non seulement on a une vue imprenable sur la gigantesque et luxuriante nature de Monteverde, mais en plus, on traverse les nuages, en plein milieu d’un paysage vert à perte de vue.

Ce qui est génial à faire également, c’est la réserve de Santa Elena, qui offre plusieurs trails, qui nous perdent chacun en plein coeur d’une nature sauvage, humide et dans les nuages. Pas de chance, je l’ai fait sous la pluie, mais le sentiment d’être seule au monde est sans équivoque... Et puis, quand il fait aussi humide, on a d’autant plus de chance de voir les amphibiens qui habitent le pays, alors...

La Côte Pacifique


Tamarindo

Tamarindo est souvent surnommé “Tamagringo” et on comprend vite pourquoi lorsqu’on y est... C’est le repère des Américains, mais aussi des expatriés. J’y ai croisé pas mal de Belges et de Français. La plage de Tamarindo est belle, mais ce n’est pas la plus incroyable. Par contre, ce qui lui vaut de se retrouver dans ce guide de voyage, c’est la plage qui se trouve à quelques mètres de la principale: la Playa Grande. Histoire de ne pas faire le grand tour par la route, on traverse l’eau qui sépare de quelques mètres seulement les deux plages grâce à un petit bâteau qui ne coûte même pas 1€ à peine (je vous déconseille de traverser ces eaux à pied, il y a des crocodiles...).

Le lieu est désert et on ne croise que quelques surfeurs aguéris sur cette plage. Qu’est-ce que ça fait du bien quand on vient de Tamarindo qui grouille de monde! Le charme y est fou, les plages paradisiaques et les coins pour se poser, calmes avec une vue imprenable sur l’océan.

Samara

Ce lieu dégage une atmsophère si particulière... L’ambiance latino rythme nos pas dans la rue, les petites boutiques donnent du cachet à cette petite ville, les plages à n’en plus finir et leur végétation font de ce lieu un endroit paradisiaque. 40 minutes plus loin au nord, on a également Nosara et la Playa Guiones. C’est tranquille, on croise peu de touristes et on peut se prélasser sur la plage dans un calme olympien, qui fait beaucoup de bien.

Montezuma

Situé dans la Péninsule de Nicoya, Montezuma est un ancien village de pêcheurs. Prisé par les backpackers, ce lieu est aujourd’hui la destination la plus réputée de la Côte Pacifique. On s’y rend pour la Réserve Naturelle de Capo Blanco, dont qu’une partie du parc est ouvert aux visiteurs, le reste étant dédié à la protection de la faune et la flore.

Santa-Teresa

Dans la continuité de la Péninsule de Nicoya, impossible de passer à côté de Santa-Teresa, le repère des surfeurs. J’en ai entendu énormément parlé, mais je n’ai pas été jusque là, pour la simple et bonne raison que surfer, c’est compliqué (déjà le paddle, j’ai du mal à tenir debout, alors le surf...). En revanche, si c’est votre truc, il s’agit d’un incontournable.

Le Nord du Guanacaste


La Cruz – Los Andes 

Lors de mon voyage, j’ai eu la chance de passer 10 jours dans le nord du pays, à quelques kilomètres à peine de la frontière du Nicaragua. Cette partie du pays est vraiment très peu visitée des touristes et c’est peut-être ce qui en fait un de mes plus beaux souvenirs. Je me suis perdue à Los Andes, au Tierra Madre Eco Lodge, dans des bungalows tenus par un adorable couple de Belges (eh ouiiiii). Là, pas de réseau, pas de wifi, juste la nature et une vue imprenable sur le lac Nicaragua et les volcans “Maderas” et “Concepcion”.

La raison pour laquelle il faut se rendre là-bas, c’est le Parc Naturel de Santa Rosa, le plus vaste du Costa Rica, et peut-être l’un des moins visités. Mangroves, savanes, forêts de conifères, des milliers d’espèces d’insectes, des centaines d’animaux, des tortues, des jaguars, des singes hurleurs... Un lieu qui vaut le détour, pour un coût aux alentours de 15$, et qui est classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO! Le must: la Playa Naranjo, complètement déserte.

La Côte Caraïbe


Tortuguero 

Se rendre à Tortuguero n’est pas ce qu’il y a de plus simple, mais le trajet en vaut la peine. On n’y passe pas plus de deux jours et on y va pour son Parc National, sur l’eau et perdu dans une impressionnante flore. On opte pour le tour en canoë plutôt qu’en bâteau moteur; plus écologique et bien plus agréable pour observer la faune présente dans ce parc. Caïmans, singes, oiseaux... On en prend plein la vue et en prime, on bénéficie d’un splendide coucher de soleil en fin de journée.

Cahuita 

Cahuita, c’est un peu la perle des Caraïbes. C’est un village pittoresque aux mille et une couleurs, situé au sud de la Côte Caraïbes. L’entrée au Parc Naturel se fait sur base de dons; on donne donc ce que l’on veut comme somme pour rentrer. Ce Parc longe les magnifiques plages sauvages de Cahuita et on croise paresseux, ratons-laveurs, tarentules, singes, toucans... Malgré le monde, les plages sont splendides et empruntent quelques traits à celles que l’on aperçoit dans Pirates des Caraïbes. Tout pour mettre des étoiles dans les yeux..

Puerto Viejo (de Talamanca)

Puerto Viejo de Talamanca, à ne pas confondre avec Puerto Viejo de Sarapiqui dans la Province d’Heredia, se situe dans la province de Limon et est un petit village de pêcheurs, paisible et tranquille. Les petites boutiques y sont nombreuses et on se surprend à flâner de petits vendeurs de rue en petits vendeurs de rue. Plusieurs plages bordent Puerto Viejo, notamment la Playa Negra, une plage de sable noir au nord. Il vaut mieux s’y rendre durant la saison sèche car dès qu’il pleut, le paysage de carte postale avec une eau bleu turquoise laisse place à un décor gris avec une eau brune... Tout de suite moins glamour.

Manzanillo

Manzanillo, c’est la dernière destination de la Côte Caraïbes, dans le prolongement de Cahuita et Puerto Viejo. C’est certainement l’un des villages qui a le plus fait battre mon coeur. La Playa Chiquita laisse juste sans voix... Une eau transparente, des cocotiers, des spots parfaits pour faire du snorkelling; pas de doute, il s’agit d’un endroit idyllique où il fait bon de se reposer et de se laisser bercer par le bruit des vagues de la mer des Caraïbes.

Depuis Manzanillo, il est possible de se perdre jusqu’à Punta Mona, la pointe de la Côte Caraïbes. Quelques heures de marche aller et retour, mais à l’arrivée, un lieu unique et hors du temps: un des centres de formation en permaculture les plus établis et les plus diversifiés d’Amérique centrale, en bord de plage.

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Bien sûr, il y a encore d’autres endroits à découvrir au Costa Rica, comme la région du Corcovado, mais impossible d’accès en transports en commun...

 

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