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© Copyright: L'Emoustille - Camille Toussaint

L’Émoustille: la newsletter qui nous fait découvrir des œuvres de femmes

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

L’Émoustille, c’est la nouvelle newsletter crée par quatre copines bruxelloises, dont l’ambition est de nous faire découvrir des réalisations d’artistes femmes. Chaque mois, des petites pépites culturelles se glissent dans votre boîte mail sans que vous n’ayez à bouger le petit doigt.


Quand on entend “L’Émoustille”, on entend “Emoustiller” et puis presque “filles”: deux termes qui définissent à merveille le projet de quatre nanas bruxelloises. Cette newsletter mensuelle dégote pour nous des artistes femmes de tous horizons, « celles qui nous émeuvent, nous questionnent, nous aident à nous déconstruire », dixit le quatuor, composé de Noémie Jadoulle, Audrey Vanbrabant, Camille Toussaint — trois journalistes de formation — et de Lena Celnik, actuellement étudiante en animation socio-culturelle à l’IHECS. Une bande de rédactrices toutes animées par l’amour de la Culture, celle dont on a décelé tout le pouvoir de réconfort durant cette interminable crise… “On avait envie de palier l’invisibilisation des femmes — présente dans la société de manière générale — par le biais de la culture. Les femmes sont encore nettement sous-représentées dans ce domaine ou, si l’on en parle, c’est pour les assigner dans des rôles très précis comme celui de la jolie chanteuse”.

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Des conseils de copines


À l’origine de ce projet aussi, une envie commune à la team de mettre en lumière les femmes artistes en faisant découvrir à leur lectorat des œuvres qui les ont personnellement émues, bouleversées… en toute subjectivité. « Vu que la plupart d’entre nous sont journalistes, on avait envie de sortir de cette neutralité en partageant ce qui nous fait personnellement kiffer comme on le ferait avec nos copines » nous explique Lena Celnik. Des crushes qui vont dans tous les sens — de la littérature à l’illustration en passant par le cinéma, les chaînes YouTube, les comptes Insta, les séries, le porno ou le théâtre — le tout décoré par l’illustratrice du gang Camille Toussaint pour le plus grand plaisir de nos prunelles.

 

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Visibiliser les femmes dans la culture


Le concept en lui-même est féministe — les rédactrices étant elle-même militantes —, les œuvres des artistes présentées ne le sont pas forcément. « Bien sûr, puisqu’on est toutes les quatre féministes, cet engagement va parfois se ressentir dans nos lectures, les podcasts qu’on écoute, etc. Mais notre critère pour sélectionner les œuvres, c’est qu’elles aient été réalisées par des artistes femmes, en majorité des Belges et qu’elles nous aient touchées d’une manière ou d’une autre. On essaye également d’aller voir ce qui se fait ailleurs que dans la capitale pour que nos recommandations ne soient pas trop bruxello-centrées. » Des œuvres de femmes conseillées par des femmes ? Pas uniquement puisque chaque mois, l’Emoustille propose à un·e invité·e de partager ses coups de cœur à son tour: « C’est une façon pour nous de brasser plus large puisqu’on est toutes les quatre des femmes blanches, cisgenres et hétéros » souligne Lena. « Ça nous permettre également de partager la plume avec des hommes. » Des hommes qui sont également conviés à s’abonner à cette newsletter pour découvrir ce qui se fait du côté ovarien de la culture.

 

Pour vous inscrire, ça se passe ici.

 

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