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Jeremy Ferrari ouvre l'École supérieure des arts du rire (ESAR)
© Marc Piasecki/Getty Images

Jeremy Ferrari annonce l’ouverture de son école du rire qui formera les humoristes de demain

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Jeremy Ferrari vient d’annoncer l’ouverture des inscriptions de son école, fondée avec le directeur de la salle de théâtre La Scala, Frédéric Biessy. L’École supérieure des arts du rire aura pour ambition de former les humoristes de demain.

L’école du rire ne sera bientôt plus seulement une blague, mais bien une véritable institution dont la vocation sera de former les humoristes en devenir. Derrière ce projet, Frédéric Biessy, directeur de la salle de théâtre La Scala, et Jeremy Ferrari.

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C’est ce dernier qui a annoncé la nouvelle, sur Instagram. Il explique avoir été contacté par Frédéric Biessy, il y a quelque mois, pour lui demander son aide afin de fonder une école d’humour. Un projet qui, dans un premier temps, n’a pas intéressé l’humoriste français. Mais Frédéric Biessy a insisté, et à force, avançant qu’il s’agirait de l’école de ses rêves, l’homme est parvenu à convaincre Jeremy Ferrari.

“L’école de mes rêves”

Il s’agira d’une “école que j’aurais voulu avoir quand j’avais 16 ou 17 ans, quand je ne savais pas par où commencer ce métier”, explique le standupeur en vidéo. Mais pour lui, c’est quoi, exactement, une école de rêve? “Une école où l’on aurait de l’écriture, du théâtre, de l’improvisation, du sport, où l’on travaille sur le corps, de la rhétorique, du débat.” Un cursus complet sur deux ans qui durerait une trentaine d’heures par semaines, et qui permettrait aux futur·e·s rois et reines de l’humour de faire leurs premiers pas sur les planches et dans le monde professionnel.

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Des professeurs de marque

Aujourd’hui, le projet se concrétise. Les deux hommes annoncent l’ouverture, en septembre 2024, de l’École supérieure des arts du rire (ESAR). Les cours de première année seront dispensés au théâtre La Scala d’Avignon, tandis que les étudiant·e·s de deuxième année poursuivront leur formation à Paris.

Du côté des professeurs, les cours seront dispensés par des professionnel·le·s toujours en activité, à savoir Greg Romano (écriture), Jacky Matte (improvisation), Emilie Weiss (théâtre), Jean-Christophe Parre (mouvement et jeu corporel), Yves Bombay (lectures insolites). Il y aura aussi des masterclass données notamment par Cynthia Fleury, Arnaud Tsamère ou encore Vincent Dedienne.

52 étudiants, 9.200 euros l’année

Un programme alléchant, mais le prix du cursus de cette école privée pourrait en refroidir certain·e·s: 9.200 euros par an. Pour convaincre les personnes hésitantes, l’ESAR précise dans son dossier de presse: “Chaque élève qui sortira de [l’école] aura son propre spectacle d’une heure travaillé au cours des deux années de formation.”

Si l’aventure vous intéresse, les inscriptions sont d’ores et déjà ouvertes, vous pouvez envoyer votre dossier (formulaire d’inscription, CV, lettre de motivation) ici. Celles et ceux dont le dossier aura été retenu seront invité·e·s à envoyer une vidéo de cinq minutes de l’un de leurs numéros d’humour pour la scène. C’est Jeremy Ferrari en personne qui évaluera les prestations. Les candidat·e·s retenu·e·s participeront alors à une audition sous la forme d’un stage de deux jours avec l’humoriste, avant de passer devant un jury. En première année, seul·e·s 52 étudiant·e·s pourront suivre les cours de l’ESAR.

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