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Cette gigantesque statue de chien en or divise l’opinion publique

Kathleen Wuyard

Gurbanguly Berdymukhamedov, le Président du Turkménistan, adore les Alabays. Tellement qu’il vient d’inaugurer une gigantesque statue dédiée à sa race de chien préférée à Achgabat, la capitale du pays. Un monument spectaculaire, dont le faste dérange dans un pays où environ 50% de la population vit sous le seuil de la pauvreté.


Un quotidien à mille lieues de celui de Gurbanguly Berdymukhamedov, également connu sous le surnom de “Arkadog” (“protecteur”), qui a instauré dès son élection en 2006 un véritable culte de la personnalité autour de sa personne, faisant notamment ériger une statue haute de 21 mètres de lui en 2015. Statue évidemment recouverte de feuilles d’or, comme celle de l’Alabay qui surplombe désormais Achgabat.

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Un chien “fier et confiant”


Cette race de chien de berger originaire d’Asie centrale est en effet la préférée du président turkmène, qui lui a dédié un livre l’année dernière, avant d’inaugurer cet hommage monumental, qui s’accompagne d’un gigantesque écran LED diffusant des vidéos d’Alabays. En 2017, Gurbanguly Berdymukhamedov avait offert un chiot à Vladimir Poutine lors d’une visite d’Etat et s’était attiré les foudres des internautes après qu’une vidéo l’ait montré attrapant brutalement l’animal par la nuque.

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Si le coût de la statue n’a pas été dévoilé, la presse turkmène a salué l’allure de cette dernière, qui reflète “la fierté et la confiance” de l’Alabay. Un compliment à prendre avec un grain de sel puisque le Turkménistan fait partie des pays où la presse est la moins libre d’après le classement Reuters. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, par exemple, le pays affirme n’avoir eu affaire à aucun cas, ce qui a été déclaré impossible par l’OMS, d’autant que l’Iran, pays frontalier, est particulièrement touché par la pandémie.

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