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Immersion dans les ateliers Capoue: ““Préserver l’amour du produit et garder la passion””

Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia
Sarah Moran Garcia Journaliste web

Depuis quelques mois, Capoue a abandonné le lait industriel et ne se fournit plus qu’auprès de Philippe, un producteur de la région namuroise. À cette occasion, nous avons rencontré le fermier et avons eu la chance de visiter l’atelier du glacier bruxellois... et même de confectionner nos propres gâteaux glacés! Suivez le guide.

Capoue, c’est une histoire vieille de 76 ans. Qui vit à Bruxelles connaît forcément l’enseigne et a aussi, peut-être, déjà goûté à l’une de ses glaces artisanales. Historiquement basé dans la capitale, l’artisan glacier a dû déménager ses ateliers il y a de cela plusieurs années. Aujourd’hui, le petit centre de fabrication est situé à Pailhe, dans la province de Liège. Et c’est à dix minutes de là, dans le Namurois, que travaille le nouveau fournisseur de lait du glacier.

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Nous avons rencontré Philippe Beauduin dans sa ferme d’Hodoumont, à Jallet. Depuis décembre 2022, c’est son lait qui sert à fabriquer les glaces vendues dans les quatorze magasins Capoue.

Nous avions la volonté de réduire les circuits de fournisseurs, mais aussi, et surtout, de connaître le produit que l’on achète.

, nous explique Antoine de Peyerimhoff, qui a repris la marque avec son associé en 2016.

Du lait de vaches belges

Philippe possède 150 vaches laitières dont il s’occupe presque tout seul, même si sa femme, institutrice de métier, est toujours là pour lui prêter main forte. Ses bêtes, il y tient et il en prend soin. Elles pâturent au moins six heures par jour, et leur bien-être est extrêmement important pour le producteur. C’est aussi pour cela que Capoue s’est tourné vers lui. De plus, l’enseigne lui achète son lait à un prix juste, plus élevé que la moyenne du prix du litre.

Sarah Moran Garcia

Après avoir fait connaissance avec Philippe, nous filons à Pailhe, dans les ateliers de Capoue. La première chose qui nous frappe, c’est la taille du bâtiment. Comment un glacier qui possède autant d’enseignes en Belgique peut-il produire assez de glace dans un si petit endroit? C’est sans aucun doute grâce à l’équipe qui y travaille depuis près de vingt ans, que les affaires tournent aussi bien! Tous les ouvriers et ouvrières de l’atelier sont très expérimentés et mus par une volonté immuable de faire du bon avec des produits de qualité.

“Préserver l’amour du produit, le savoir-faire, améliorer une recette, promouvoir l’artisanat, mais surtout garder la passion, c’est essentiel pour nous. Et pour tout ça, je suis heureux de pouvoir compter sur mon équipe”, commente Antoine de Peyerimhoff.

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Petit atelier, mais grande passion

Sur place, la passion et l’amour du produit se ressentent, depuis la cuve où sont mélangés les ingrédients, jusqu’au poste où sont confectionnés les gâteaux glacés, en passant par la turbine chargée d’injecter de l’air pour rendre les crèmes glacées et les sorbets onctueux. Nous nous sommes essayés aux différents postes de l’atelier de production, et le moins que nous puissions dire, c’est qu’il faut une fameuse expérience, et souvent même beaucoup de force! Évidemment, le moment que nous avons préféré, c’est celui où il nous a été permis de goûter aux différentes créations de Capoue. Mention toute particulière pour la glace au caramel beurre salé, une véritable tuerie!

Capoue, ce sont quatorze magasins et/ou salons de dégustation, dont huit sont situés à Bruxelles (Celtes, Ixelles, Sainte-Alix, Uccle, Woluwe, Boitsfort, Châtelain et Flagey), un à Genval, un à Nivelles, un à Namur, et trois dans la province de Liège (Huy, Wanze et Modave). Antoine aimerait ouvrir encore davantage de magasins en Wallonie, notamment à Liège. Affaire à suivre!

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