Starley, ça ne vous dit rien? Cette chanteuse australienne de 29 ans à la voix grave et chaude nous a pourtant fait danser tout l’été sur son titre, Call On Me.
Starley, c’est un prénom qui vous prédestinait à rencontrer le succès?
“Je m’appelle Starley Hope (La petite star espère en français, ndlr). Ma mère m’a raconté qu’elle m’avait choisi ce prénom parce qu’elle sentait, déjà lorsqu’elle était enceinte, que j’avais l’âme d’une star. Mon père refusait de m’appeler Starley, il voulait me donner le prénom de Marie. Quelque chose de plus classique pour qu’on évite de se moquer de moi à l’école.”
Présentez-vous en quelques mots…
“Je suis originaire de Sidney mais j’habite à Los Angeles. J’ai grandi dans une famille assez modeste mais mes parents ont travaillé dur pour me permettre de suivre des cours de chant. Si je n’avais pas réussi à percer dans la musique, j’aurais voulu être coach sportive.”
Les patrons de labels voulaient que je perde du poids et que je lisse mes cheveux.
Vous étiez sur le point de laisser tomber la musique?
“Quand j’ai écrit Call On Me, j’étais au plus bas. Je n’y croyais plus et Internet m’a sauvée. Pendant des années, j’ai essuyé les refus auprès des patrons de maisons de disques qui voulaient que je perde du poids, que je lisse mes cheveux et que je fasse des chansons plus commerciales. Quand tu postes ta musique sur Internet, c’est le public qui décide et plus les dirigeants de labels. Il s’avère que les gens m’ont aimée comme je suis. J’ai vaincu ma timidité, accepté ma différence. Je n’ai plus peur d’être jugée.”
Pourquoi devrait-on écouter votre musique?
“Parce qu’elle vous donnera envie de danser! Je suis une vraie fêtarde. Il m’est arrivé de filer en douce pour aller danser. Puis, parce que vous en apprendrez beaucoup sur moi, sur les expériences qui ont jalonné mon parcours, sur mes relations. Je pense que mon histoire vous parlera!”
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