Actuellement à l’affiche du film “The Happiest Season”, Kristen Stewart a pris part au débat concernant les rôles LGBT+ joués par des personnes hétérosexuelles. Et une fois de plus, l’actrice nous offre une réponse parfaite!
Récemment, Wentworth Miller, connu pour son rôle de Michael Scofield dans la série à succès “Prison Break”, a déclaré ne plus vouloir jouer de personnages hétérosexuels. À l’inverse, nombreux sont les acteurs à avoir déjà emprunté les traits de protagonistes homosexuels tout en étant hétérosexuels, à l’instar d’Adèle Exarchopoulos ou Cate Blanchett par exemple. Ces illustrations du débat au sein du monde cinématographiques nous montrent à quel point les avis sur la question divergent. Kristen Stewart, en couple avec la scénariste Dylan Meyer et à l’affiche d’une comédie de Noël queer en ce moment, a apporté sa pierre à l’édifice en donnant son avis sur la question.
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“C’est une zone grise”
Dans “The Happiest Season”, “Ma belle-famille, Noël et moi” en français, Kristen Stewart incarne Abby, une jeune femme souhaitant demander la main d’Harper, sa petite amie, sauf que celle-ci n’a pas encore fait son coming-out auprès de sa famille. Un “détail” que Abby découvre en pleine célébration de Noël avec la famille ultra conservatrice de sa compagne. Connue pour sa franchise sans faille à l’égard de nombreux sujets, Kristen Stewart n’a pas manqué d’y aller de son opinion à propos du débat concernant les rôles homosexuels devant être réservés aux acteurs et actrices LGBT+.
Je réfléchis tout le temps à cette question. Être quelqu’un qui a pu autant travailler dans cette industrie m’a permis de vivre et d’exercer mon métier avec beaucoup de créativité. Tu sais, une jeune fille blanche qui était hétéro et qui a fait son coming out plus tard, mince – tu vois ce que je veux dire ? Je reconnais que j’ai tout juste commencé à travailler en ce sens”
a-t-elle commencé. “Je ne voudrais jamais raconter une histoire qui devrait être racontée par quelqu’un ayant vécu cette expérience. Parce qu’une fois que j’ai dit ça, je rentre dans un débat délicat car cela signifierait que je ne pourrais plus jamais jouer aucun personnage hétéro si je me tiens à la lettre de cette règle spécifique. C’est une zone grise,” poursuit-elle. “Il y a différentes manières pour les hommes de raconter des histoires de femmes et inversement. Mais nous avons besoin de réfléchir à ces questions et de nous en préoccuper. Tu dois savoir si tu es autorisé ou pas à le faire de cette manière. Je veux dire que si tu racontes une histoire sur une communauté spécifique et que celle-ci ne te considère pas comme une alliée, tu dégages. Mais si elle te considère comme une alliée et te laisse y prendre part, c’est qu’il y a quelque chose qui t’y a conduit et qui rend ta perspective unique. Il n’y a rien de mal à vouloir apprendre les uns des autres. On peut s’entraider pour raconter des histoires. Je n’ai donc pas de réponse claire sur ce sujet. Je dirais juste qu’il faut faire vraiment attention à ses choix ! Et ne pas se comporter comme un con”, a-t-elle conclu.
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Une réponse remplie de sagesse et de justesse, qui laisse entrevoir une magnifique ouverture d’esprit sur le monde et sur la façon dont chacun doit se sentir libre d’agir comme il l’entend, selon ses valeurs et ses intuitions.
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