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La Grande Barrière de corail n’a jamais autant souffert que maintenant

Manon de Meersman

Classée au Patrimoine mondial, la Grande Barrière de corail a bien eu du mal à survivre à l’été austral qui vient de toucher à sa fin. En effet, elle vient de vivre son plus impressionnant épisode de blanchissement de coraux. En cause? Le réchauffement climatique.


Terry Hughes, professeur à l’Université James Cook, dans le Queensland aux États-Unis, a mené une étude massive sur la Grande Barrière de corail. Les résultats font froid dans le dos: les 2 300 km de Barrière ont subi un nouvel épisode de blanchissement, en raison des températures records de l’eau. Pour la troisième fois en cinq ans.

Une catastrophe écologique


Le blanchissement, késako? Il s’agit d’un “phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est dû à la hausse de la température de l’eau, celle-ci entraînant l’expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur et ses nutriments”, explique La Libre. Le gros problème de ce phénomène, c’est que si l’eau ne refroidit pas, alors les récifs peuvent ne jamais s’en remettre.

Nous avons passé en revue 1.036 récifs depuis les airs au cours de la deuxième quinzaine de mars pour mesurer l’importance et la gravité du blanchissement des coraux sur toute la Grande Barrière de corail.”


a expliqué le professeur. “Pour la première fois, des phénomènes graves de blanchissement ont été observés dans les trois grandes régions de la Grande Barrière, le nord, le centre et d’importantes portions du secteur sud” a-t-il conclu.

 

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