La Hongrie remet en cause le droit des citoyens transgenres
En pleine période de Coronavirus, le Parlement hongrois a choisi de remettre le quasi plein pouvoir au gouvernement, afin de lutter au mieux contre l’épidémie de Covid-19. Cette situation a donné l’occasion au vice-Premier Ministre de déposer un texte allant à l’encontre de l’avancée des droits pour la communauté LGBTQI+.
Selon Têtu, le vice-Premier Ministre hongrois a décidé de “déposer un texte qui remet en cause le droit de droit des citoyens transgenres à changer de mention de sexe à l’état civil”. Pour rappel, le gouvernement hongrois est actuellement dirigé par Vikor Orbán, membre du Fidesz-Union civique hongroise, un parti ultraconservateur.
Une loi qui inquiète
Selon Libération, relayé par Têtu, le gouvernement hongrois a décidé de déposer un texte visant à ce que le sexe à la naissance figure sur tous les documents officiels de chaque citoyen... Une décision qui impose aux personnes transgenres de conserver, malgré elles, leur sexe d’origine sur leurs cartes d’identité, permis de conduire et tutti quanti. “Changer son sexe est biologiquement impossible”, décrit un momérandum gouvernemental, explique Têtu.
Bien entendu, il n’en fallait pas plus aux mobilisations LGBTQI+ pour se manifester. Sur Twitter, l’ILGA-Europe – la branche européenne de l’association internationale lesbienne et gay, créée en 1996 – a exprimé sa pensée sans détour:
Nous sommes très préoccupés de voir que le Premier ministre Viktor Orbán a déposé une loi qui bannit la reconnaissance du genre des personnes. Les mesures d’urgence ne devraient pas être exploitées pour outrepasser une décision de justice et saper les droits humains des citoyens trans.”
We are very concerned to see Hungarian PM #Orbán table legislation outlawing legal gender recognition.
Exploiting emergency measures should not be used to bypass court decisions and permanently undermine the human rights of #trans citizens!?https://t.co/EwdSgkXsVQ pic.twitter.com/seOQD75PtW
— ILGA-Europe (@ILGAEurope) April 1, 2020
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En espérant que les choses puissent s’améliorer et évoluer, d’autant plus dans un climat tel que celui dans lequel nous vivons actuellement...
Source: Têtu
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