L’Amour est dans le pré: voici les mesures qui seront prises pendant les tournages
Sandrine Dans a donné le coup d’envoi de la douzième saison de L’Amour est dans le pré. Malgré le contexte actuel, les tournages à la ferme reprendront bien cet été, mais sous certaines conditions... L’animatrice se confie sur les impacts de la crise sanitaire sur l’émission.
Sandrine, vous porterez un masque cette année?
“On en porte en coulisses, mais pas à l’antenne. Les expressions du visage sont importantes, il faut pouvoir se faire comprendre.”
De quelle façon la crise sanitaire va-t-elle influencer cette saison?
“Le confinement n’a pas changé grand-chose pour les agriculteurs, qui ont continué à travailler, et qui se sentent déjà très seuls. Quant aux équipes de tournage, on avait l’habitude de faire du covoiturage, maintenant, chacun vient de son côté. On travaille en équipe réduite, avec trois personnes en moins. Deux cameramen, deux ingénieurs son et j’ai parfois besoin d’une maquilleuse. Comme j’anime la matinale sur Bel RTL, je commence mes journées à 6 h et, à 14 h 30, ma tronche n’est plus terrible. Je n’ai plus 20 ans (rires).”
Je suis très tactile et je vais devoir me brider. Je ne peux plus poser ma main sur l’épaule d’un agriculteur pour le réconforter.”
Plus question d’être tactile quand un agriculteur verse une larme. Vous avez trouvé une parade pour les réconforter?
“Je ne sais pas comment je vais faire... C’est vrai que je suis très tactile et je vais devoir me brider par rapport à ça. Quand Denis a fondu en larmes parce qu’il aurait voulu pouvoir annoncer à sa grand-mère, qui est en maison de repos, qu’il participait à L’Amour est dans le pré, j’ai senti que cette saison serait différente. J’étais touchée, mais hors de question de poser ma maison sur son épaule. Autre exemple: quand je suis tombée dans la paille, Rudy a voulu être galant et m’aider à me relever mais on l’a retenu de justesse! Finalement, on a tous ri de la situation. Je ne pense pas que cette distance entachera notre complicité.”
Les agriculteurs ont aussi dû apprendre à se filmer eux-mêmes avec leur smartphone. C’est un exercice qui leur a plu?
“Oui et ils se sont tous plutôt très bien débrouillés. La production leur a tout de même donné quelques pistes. Pour la télé, il faut filmer à l’horizontale, et pas à la verticale comme on a l’habitude de le faire sur les réseaux sociaux. Certains moments de leur quotidien, comme la naissance d’un veau, leur paraissent anodins alors que, nous, ça nous épate, on les a donc invités à filmer davantage ce genre de scènes.”
Je ne pense pas que la crise sanitaire va freiner les prétendantes.”
Certains fermiers craignent-ils de recevoir moins de lettres au vu de la situation?
“Sur les dix participants, deux ont évoqué cette crainte, oui. Très sincèrement, je ne suis pas inquiète et je ne pense pas que la crise sanitaire va freiner les prétendantes. Au contraire, après le confinement, les célibataires ont envie d’avoir un petit coup de cœur.”
La prochaine étape pour vous, ce sera...
“On est en attente des décisions qui seront prises par le gouvernement. Et si on ne peut pas réunir les candidats, j’irai leur distribuer leurs lettres seule. On s’adaptera!”
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