Le pape François condamne la violence envers les femmes... et en frappe une dans la foulée

Lors de la messe du 1er janvier au Vatican, le pontife a condamné avec virulence les violences subies par les femmes dans le monde.

Les femmes sont sources de vie. Cependant, elles sont continuellement offensées, battues, violentées et poussées à se prostituer et à supprimer la vie qu’elles portent en leur sein”.

Et de souligner que les violences envers elles sont “une profanation de Dieu”, puisque ce dernier est né d’une femme et qu’elles sont la source de toute vie. Honorant notamment le courage des mères migrantes qui affrontent le danger pour “donner au fruit de leur sein un avenir meilleur”, le pape François a également saisi l’opportunité de cette première messe de 2020 pour mettre en garde contre l’instrumentalisation du corps féminin.

“C’est par la façon dont nous traitons le corps de la femme que nous comprenons notre niveau d’humanité (...) un corps sacrifié sur les autels profanes de la publicité, du gain, de la pornographie, exploité comme une surface à utiliser”.

Mauvais exemple

Ironie du sort, alors que ce premier janvier aura été pour le pontife l’occasion de condamner sans équivoque la violence envers les femmes, la veille, lui-même avait perdu sa patience avec une admiratrice un peu trop entreprenante. Le 31 décembre, une jeune femme s’est en effet agrippée fermement à son bras place Saint-Pierre et a refusé de lâcher prise, contraignant le pape François à lui administrer une série de tapes vigoureuses pour qu’elle le lâche, la scène ayant failli lui faire perdre l’équilibre en plein bain de foule.

This evening after visiting the Nativity scene in St. Peter's Square, Pope Francis loses his cool after being grabbed by a pilgrim who wouldn't let go of his hand. The Pope repeated slapped her hand and told her to let go of him. pic.twitter.com/6Qrgh8aZKz

— Catholic Sat (@CatholicSat) December 31, 2019

Visiblement très contrarié sur le moment par l’incident, le pape François a toutefois présenté ses excuses le 1er janvier, reconnaissant avoir perdu patience sur le moment. “Cela m’arrive à moi aussi. Je m’excuse pour le mauvais exemple donné hier”. Amen.

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