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Le roadtrip de Delphine: le dur retour à la réalité

Justine Rossius
Justine Rossius Journaliste

Bientôt 35 ans, un chapeau sur la tête, smartphone en poche, je parcours le globe en quête d’évasion. Du coup, au fur et à mesure de mes expéditions, je mets à jour ma “liste d’envies” comme je l’appelle! Cet été, avec mon amoureux, je vous emmène découvrir la Grèce, les Balkans et les 1001 merveilles de l’Europe du Sud-Est.

 

Voilà, c’est fini, le voyage touche à sa fin. C’est avec un gros pincement au cœur et des souvenirs plein la tête que je vous écris depuis le sommet de la plus impressionnante des routes slovènes, la route Mangart. Je suis à 2 doigts de verser une petite larme pour être franche. Après 2 mois de folle traversée de la Grèce et des Balkans, il est temps pour moi de troquer mon sac de rando contre mon sac d’école et j’ai bien l’impression que la transition va être difficile.

J’ai eu la chance de vivre un été inoubliable aux côtés de Johan, un été rempli de découvertes tant sur le plan culturel que personnel, le genre d’été qui fait grandir d’un coup et qu’on se verrait bien un jour raconter à ses petits-enfants au coin du feu.

À quelques heures du départ vers la Belgique, le moment est venu de dresser le bilan de cette aventure. Qu’est-ce qu’on en aura parcouru des kilomètres! 8500 pour être exacte.

On aura traversé 10 pays, pris 12 ferries et pas moins de 30.000 photos: de quoi donner le tournis!

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J’ai écopé de quelques hématomes sur les tibias et de cernes rosés sous les yeux en souvenir de nos nuits agitées en camping sauvage. Et je ne vous parle même pas des piqûres d’insectes! J’ai aussi attrapé un tas de taches de rousseur sur le visage ainsi qu’une vilaine angine bactérienne. Je suis désormais capable de replier une tente de toit en moins de 3 minutes et dire bonjour en slovène. Je maîtrise enfin la recette de la salade crétoise et du tzatziki et suis désormais capable de situer le Monténégro, l’Albanie et l’île de Santorin sur une carte. J’ai réussi à surmonter ma peur des microbes et ça, je dois dire, c’était pas gagné d’avance! D’ailleurs, j’ai accepté de me laver dans une rivière et n’ai jamais rechigné à faire pipi dans la nature. Mon estomac a survécu à son tout premier café grec, mais ne lui parlez plus jamais du Raki. J’ai gardé mon sang-froid la nuit où nous avons été encerclés par une rivière qui était sortie de son lit, mais n’ai pas su me contenir le jour où je suis tombée nez-à-nez avec un serpent. Et puis j’ai rencontré des personnes incroyables qui nous ont accueillis à bras ouverts et fait découvrir les trésors cachés de leur région.


 

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Mais pour tout vous dire, c’est sur le plan amoureux que je me suis le plus étonnée. Parce que le bonheur de Johan me rend heureuse, je n’ai pas hésité à mettre de côté mon besoin de confort pour satisfaire sa soif d’aventure.

Vous auriez dû voir son sourire quand je validais les spots perdus en pleine montagne qu’il avait repérés sur Google Satellite pour déplier notre tente… Ça valait tous les couchers de soleil du monde! Cœur avec les doigts, mon homme des bois.


 

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Copyright photo: Johan Lolos.

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