Le tournage des ““Z’amours”” suspendu à cause d’une blague sexiste de Tex
Les tournages de l’émission “Les Z’amours” sont suspendus depuis vendredi. En cause? La blague de l’animateur Tex sur les violences conjugales.
Il est probable qu’on ne voit plus l’émission “Les Z’amours” pendant un petit temps sur France 2. L’animateur Tex vient effectivement d’être mis à pied par France Télévisions après sa blague sur les violences conjugales sur C8, il y a quelques jours. Et aucune date d’un éventuel retour n’a été communiquée.
La “blague” en question
La blague dont il est question a donc eu lieu le 30 novembre dernier, sur le plateau de l’émission “C’est que de la télé”. Tex, l’animateur des “Z’amours” avait alors lancé une devinette sur les violences conjugales. “Comme c’est un sujet sensible, je la tente”, avait-il dit avant d’enchaîner :
Les gars vous savez ce qu’on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir? Elle est terrible celle-là: on lui dit rien, on vient déjà de lui expliquer deux fois.
avait-il lancé. Une blague très limite, qui avait directement fait réagir les réseaux sociaux. L’animateur Julien Courbet avait d’ailleurs dû remettre les choses au point en plein direct. Le lendemain, Tex présentait ses excuses sur Twitter.
Mes excuses les plus sincères à toutes les personnes que ma blague a pu blesser. Je m'oppose fermement à toutes formes de violences faites aux Femmes.
— TEX Officiel (@TEXcomic) December 1, 2017
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Marlène Schiappa saisit le CSA
Ses excuses n’avaient visiblement convaincu personne, et encore moins Marlène Schiappa, la secrétaire d’Etat chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes, qui avait saisi le CSA avec les conséquences qu’on connaît aujourd’hui. Une décision que Tex considère comme “disproportionnée”. “C’était un sketch fait avec ma casquette d’humoriste. C’était une maladresse, vu l’ambiance et vu le contexte mais je n’ai pas fait de faute dans mon métier d’animateur. C’est disproportionné alors que j’ai toujours défendu France 2 et le service public”, a-t-il expliqué au journal “Parisien”.
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