Les 10 gros lourds qu’on rencontre toutes sur l’autoroute
Aaah, l'autoroute à l'heure de pointe, les embouteillages, le GPS qui ajoute sans pitié des minutes au trajet... Et puis les rencontres, aussi: entre le fou du volant, celui qui a le pied coincé sur l'accélérateur et l'autre qui oublie son clignotant, l'autoroute, c'est l'occasion de rencontrer une flopée de mecs qu'on a directement envie de swiper. Swiper vers la gauche, de préférence avec le majeur, d'ailleurs. Galerie de portraits.
L’ignoble pot-de-colle
Si on était en soirée, il serait ce beauf aux relents d’Axe qui viendrait nous parler en collant son visage trop près. Sur la route, il n’est pas moins insupportable, avec sa manie d’accélérer jusqu’à frôler notre pare-chocs. Imperméable à nos regards noirs dans le rétro, il aura plus de mal à ignorer un petit jet de liquide pour pare-brise arrière qui, promiscuité oblige, atterrira sur son pare-brise à lui. Ça tombe bien, ce mec est une énorme tache.
Le camionneur illettré
C’est pourtant écrit de manière parfaitement lisible à l’arrière de son camion. Deux chiffres, un 6 et un 0, soit 60 kilomètres/heure, sa vitesse de croisière. C’est on ne peut plus clair, et pourtant, il croit aux miracles et tente un dépassement. L’occasion pour nous d’être coincée en troisième le temps qu’il ait fini de dépasser, et d’avoir une vue imprenable sur ce maudit 60. Peut-être que si on lui envoie un petit message en langage des signes quand il sera enfin sur sa bande, il comprendra mieux?
Le motard qui se croit sur une piste de ski
Gauche, droite, gauche, droite, le tout à toute vitesse, aux sports d’hiver, ce slalom parfait pourrait presque nous faire craquer. Sur l’autoroute, par contre, c’est vachement moins charmant. Les paumes moites sur le volant, on ne le quitte pas des yeux de peur de le voir disparaître dans notre angle mort avant de réapparaître encastré dans notre portière. Quand on arrive enfin à le dépasser, on prie pour qu’il connaisse la règle d’or des pistes: c’est le skieur en aval qui a priorité.
Le fou du klaxon
Existe-t-il un bruit plus irritant que celui d’un klaxon furieux dirigé vers soi? Oui: un coup de klaxon pas mérité, qui vient violemment crever la bulle de zénitude qu’on s’était créée. Le bercement de la route, le paysage qui défile... on en était presque à se convaincre que finalement, faire une heure de route pour aller bosser ce n’était pas si terrible, quand PAN, le klaxon a interrompu notre rêverie. Dur retour à la réalité, aux embouteillages, et à la vue répugnante sur notre voisin de file qui se gratte le nez.
Le facho de droite
Ou plus exactement: le facho qui nous dépasse par la droite, sans aucun respect pour nous, la courtoisie, ou encore le code de la route. On est tellement ébahie par son toupet qu’on ne pense même pas à réagir avec une gesticulation bien sentie. Et c’est ça, plus que le dépassement intempestif, qui nous énerve pendant les cinquante prochains kilomètres.
Le sapin de Noël
Il clignote, il est lumineux, il brille de mille feux. Autant de qualités qu’on adore dans un sapin, mais qui nous irritent franchement au volant. Surtout quand les appels de phare du sapin des routes sont impossibles à déchiffrer: oui nos phares sont allumés, oui, on respecte la vitesse, et non, on n’a pas de pneu crevé, ALORS QUOI?!
L’amnésique du clignotant
Tout aussi énervant que son cousin illuminé, l’amnésique du clignotant a également le don de nous énerver. D’ordinaire, c’est plutôt aux sorties de ronds-points qu’il nous donne des ulcères, mais sur l’autoroute, sa manie de changer de bande sans mettre son clignotant nous fait voir rouge. Surtout quand à cause de son incivisme, on manque de lui atterrir dedans, freinage d’urgence oblige.
Le Schumi de l’E40
Ce pilote de pacotille ne peut pas se contenter de nous dépasser, non. Il doit le faire à grand bruit, jouant habilement de l’embrayage et de l’accélérateur pour donner l’illusion d’un moteur rugissant. On voit clair dans son jeu, et surtout, même sans être une assidue des grands prix, on sait bien qu’il n’y a jamais de voitures à 3 portières et 200 chevaux sur la piste. Consolation : on s’y connaît assez en mécanique pour savoir qu’à ce train-là, il devra bientôt rendre une visite coûteuse au garagiste.
Le papy de sortie
Certes, il est adorable comme tout avec sa mamy permanentée sur le siège passager et sa casquette en tweed bien enfoncée sur sa tête. Adorablement irritant, aussi, avec sa lenteur et ses hésitations qui le rendent quand même un peu dangereux. On ne se permettrait pas de lui dégainer le majeur, notre maman nous a trop bien élevées. Mais quand même, s’il pouvait éviter l’E40 à l’heure de pointe, on préférerait.
Le conducteur aveugle
En règle générale, on adore lessurprises. Une surprise pas cool du tout, par contre? Quand un hurluberlu déboule sur notre bande, alors qu’elle est pourtant séparée de la sienne par une ligne blanche. On est bien navrées pour lui qu’il ait raté sa sortie, ça ne lui donne pas pour autant le droit de nous faire frôler l’accident. Homme au volant? Danger permanent!
Mieux vaut en rire:
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