Les Belges et le bonheur: qui sont les plus heureux?
La palme des gens heureux revient à la génération des plus de soixante ans. Une enquête sur le bonheur des Belges vient d’être publiée. Et le moins que l’on puise dire, c’est qu’il existe un gouffre entre la génération X et les seniors.
Les Belges et le bonheur
Sur une échelle de 0 à 10, 1 600 Belges ont dû évaluer leur satisfaction dans la vie. Cette étude a été menée par l’Université de Gand et la société d’assurance NN Groupe. Autre que la satisfaction, le bonheur des Belges a également été évalué, et ce, grâce au “3B” du bonheur, à savoir les “trois besoins”, soit le besoin d’autonomie, le besoin d’appartenance sociale et le besoin de compétence. Pour mener l’étude, l’enquête a également pris en compte des facteurs comme l’argent, la santé, l’environnement, les activités principales...
Que disent les résultats?
- 1 Belge sur 3 est très heureux, soit donne une note au-dessus de 8 à sa vie. A contrario, 1 Belge sur 4 (28%) dit ne pas être satisfait de sa vie, soit donne un vote en dessous de 5
- Avec une note de 7,2 sur 10, les plus de 60 ans sont plus heureux que le reste de la population, surtout de la Génération X (35-49 ans) dont la moyenne du bonheur est de 6,2 sur 10.
- Il n’y a pas de différence significative que l’on vive au nord ou au sud du pays ou que l’on soit une femme ou un homme.
- L’argent participe aussi au bonheur mais “si une vie sans soucis financiers procure stabilité et tranquillité, à partir de 2 500 euros, avoir plus d’argent ne fait plus le bonheur “
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Comment interpréter les résultats?
“Les personnes de plus de soixante ans ont de meilleures conditions de logement, une meilleure santé et ont construit de meilleures relations” explique le professeur Dr. Lieven Annemans, professeur en économie de la santé à la Faculté de Médecine de l’Université de Gand. Elle explique également que: “Aujourd’hui, la personne de soixante ans jouit plus souvent qu’auparavant d’une bonne santé tout en ayant une charge mentale familiale généralement moindre”
Ces résultats ne sont qu’une première partie de l’Enquête nationale du Bonheur. On découvrira en juin, l’impact de l’enseignement et de l’éducation sur le bonheur des Belges.
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