Ce Liégeois s’est lancé dans la revente de colis perdus, un business qui cartonne
À l’instar d’Abdel, un vendeur Lensois qui cartonne sur TikTok, des indépendants belges se sont lancés dans le business de la revente de colis perdus ou abandonnés. C’est le cas de Romain, à Liège, qui a créé SecondBox, en octobre 2023.
Abdel n’a pas TikTok, pourtant, il cartonne sur le réseau social. Sa boutique, ouverte il y a deux ans, située à Lens (France) fait, elle aussi, le buzz. En novembre dernier, pour relancer son commerce, qui se portrait mal, le quadragénaire a ouvert son business à la vente de colis perdus, une tendance qui a le vent en poupe sur les réseaux sociaux, où créateurs de contenus et vidéastes plus ou moins connus publient régulièrement des vidéos d’unboxing (déballage de colis, ndlr).
Parmi les colis ouverts devant la caméra, des cartons provenant de la boutique d’Abdel. Dans ces colis perdus ou non réclamés par leur propriétaire? Un peu de tout, c’est “au petit bonheur la chance”, a commenté le patron auprès de La Voix du Nord. Leur prix? 13 euros du kilo. Le succès est tel que le magasin d’Abdel a été victime de plusieurs razias.
Et en Belgique alors?
Chez nous aussi, des indépendant·e·s ont décidé de surfer sur la tendance des colis perdus. C’est le cas de Romain Fiammetti, qui, en octobre 2023, a lancé SecondBox, un site de revente de colis perdus ou abandonnés. L’entrepreneur se targue d’avoir sauvé 32.967 kilos de marchandises et d’avoir envoyé 3.768 commandes à 3.325 client·e·s, en seulement trois mois.
Que trouve-t-on dans ces colis? “De tout!”, répond d’emblée Romain. “Vous pourriez aussi bien tomber sur des produits de beauté, que sur des accessoires pour smartphone ou bien sur des vêtements.” En revanche, on ne trouvera jamais d’articles électroniques de grande valeur. En effet, pour les produits onéreux, les marques ou les sites revendeurs préfèrent toujours récupérer les marchandises non réclamées.
Bien que l’entreprise soit basée à Ferrières, en province de Liège, il n’existe, à ce jour, aucune boutique physique. Les colis s’achètent en ligne et sont livrés directement chez les acheteur·euse·s. Toutefois, le patron de SecondBox indique qu’il organisera prochainement “une grande vente physique en Belgique, ou vous pourrez venir les acheter et les emporter directement”. Pour l’heure, l’équipe de Romain Fianmmetti n’a pas encore annoncé date, mais pour être tenu·e au courant, rendez-vous sur leur page Facebook.
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