DANS MA MAISON: Sumeyya nous accueille dans sa maison à la déco minimaliste
Lorsque Sumeyya, 34 ans, et sa famille ont visité cette maison d’architecte délabrée, datant des sixties, ils en sont tombés littéralement amoureux et étaient impatients d’en faire leur cocon.
Qui est-elle?
Propriétaires: Sumeyya, 34 ans, entrepreneuse créative, Kenan, 37 ans, analyste business, leur fils Koray, 10 ans, leurs jumeaux Ada et Sem, presque 7 ans, leur chien Floki et leur lapin Jack.
Type d’habitation: une maison d’architecte des années 60, qu’ils ont rénovée.
Surface habitable: 400m2.
Surface du terrain: 5500m2.
Style: minimaliste pour un effet maximal.
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Du shopping dans une ancienne école
« En plus de grandes chaînes comme IKEA et CASA, j’aime parcourir Pinterest à la recherche de meubles et de marques moins connues. C’est ainsi que j’ai découvert le label danois TAKT, d’où provient notre chaise en bois qui se trouve près de la cheminée. J’ai acheté notre table de salon en chêne massif via Facebook Marketplace pour une centaine d’euros et le fauteuil est un IKEA déniché sur 2ememain.be. Et une visite chez les parents de Kenan à Eindhoven n’est pas complète sans un arrêt à la Stichting Wereldhuis, une belle boutique d’occasion située dans une ancienne école. J’y trouve toujours un livre de décoration d’intérieur, un pot de fleurs ou un objet pour la chambre des enfants. »
Pas à pas
« Le conseil déco que je donne à tout le monde est le suivant: décorez votre intérieur petit à petit. Oui, cela signifie qu’il vous faudra dormir sur un matelas au sol pendant un moment et vous contenter au départ de votre vieille table et de vos anciennes chaises. Mais vous ne saurez vraiment ce qu’il faut à votre maison, qu’après y avoir vécu durant un certain laps de temps. Et cela s’applique également à la peinture et au papier peint. Commencez par la base, avec un primer et une peinture blanche et laissez reposer durant un an. Ce n’est qu’alors que vous aurez découvert votre lieu de vie durant toutes les saisons et sous tous les éclairages possibles que vous pourrez faire des choix réfléchis en matière de coloris et de motifs. »
Paix et harmonie
« Même si mon style est en constante évolution, le mix de moderne, DIY et design, reste ma base. Nous achetons du neuf et de l’occasion et fabriquons aussi beaucoup de choses nous-mêmes. Comme par exemple l’étagère murale entre le salon et la cuisine et le canapé bas, inspiré des geta, les chaussons traditionnels japonais en bois. J’aime la douceur des tonalités terre, car elles apportent une atmosphère de paix et d’harmonie. J’aime aussi amener une part de nature à l’intérieur, en coupant toute l’année de grosses branches de notre magnolia et en les disposant dans d’imposants vases. »
«J’aime la douceur des tonalités terre, car elles apportent une atmosphère de paix et d’harmonie»
La pire erreur en matière d’achat
« Le carrelage en céramique qui se trouve dans notre hall d’entrée et dans les toilettes des invités. C’est vraiment dommage car il a coûté assez cher, mais je ne trouve pas qu’il soit vraiment en harmonie avec le reste de notre intérieur. Si nous ne parvenons pas à le retirer sans l’endommager, nous verserons de l’égaline dessus (un matériau autonivelant, composé principalement de ciment et de résine synthétique, ndlr). »
Le meilleur conseil budget
« Achetez d’occasion et rénovez si nécessaire. Vous pouvez facilement offrir une seconde vie à un canapé en le retapissant et rafraîchir des meubles en bois avec un peu de cirage. Je trouve aussi que le leasing ou la location de meubles sont des concepts géniaux. Nous louons ainsi notre table de salle à manger Ethnicraft via la plateforme Live Light. »
L’objet le plus précieux
« Mon bien le plus précieux et aussi le plus cher: les chaises triangulaires en bois, conçues par Hans Wegner pour Carl Hansen & Søn. J’ai économisé pour elles pendant 10 ans! Mais ce sont des pièces intemporelles, dont je ne me séparerai pas de sitôt. »
Une maison à la campagne
« Je suis née et j’ai grandi en ville. Mon homme a grandi à la campagne et après 10 ans de vie commune en ville, il a eu envie d’un retour aux sources. Cette maison d’architecte de 1966 était à vendre depuis pas moins de 12 ans. Elle était dans un état déplorable, mais nous y avons directement perçu un fameux potentiel. Même si quitter la ville n’a pas été facile, nous savions qu’il s’agissait du meilleur choix pour notre famille. Plus de verdure et surtout plus de tranquillité, étaient ce dont nous avions besoin. »
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