Hugo Clément dévoile l’enfer des fermes à vison en deux photos glaçantes
Végétarien militant luttant sans relâche pour la protection des animaux et de l’environnement, Hugo Clément ne manque jamais une occasion d’utiliser sa plateforme pour dénoncer la pollution ou la maltraitance animale. Par exemple, en partageant deux photos glaçantes qui montrent l’enfer des fermes à vison.
Particulièrement prisées par certains consommateurs pour leur fourrure douce et chaude, ces petits animaux sont présents sur différents continents, mais c’est le vison d’Amérique qui est élevé pour sa fourrure et son huile. Des élevages où le respect du bien-être animal voire même tout simplement des animaux eux-mêmes n’est pas au coeur des préoccupations, ainsi que le dénonce Hugo Clément par le biais de deux photos qui parlent d’elles-mêmes.
Le vison doublement menacé
D’un oeil distrait, noyé.e.s parmi le flot constant d’informations et d’images qui circulent sur Facebook, on pourrait croire être face à une photo prise dans une boulangerie où des baguettes refroidissent sur une grille. Sauf qu’ainsi que le rappelle Hugo Clément, “ce ne sont pas des baguettes de pain. Ce sont des êtres sensibles” et à mieux y regarder, en effet, il s’agit des cadavres de visons ayant été gazés pour raisons sanitaires, ces derniers ayant été infectés par la COVID-19. Après le Danemark, les Pays-Bas ou la Suède, c’est au tour des élevages français d’être contaminés au virus, les Ministères de l’agriculture, de la santé et de la transition écologique ayant ordonné l’abattage de la totalité des animaux des élevages concernés pour éviter la propagation. Une décision peut-être responsable du point de vue sanitaire, mais particulièrement injuste au vue de la vie menée par les visons, ainsi que le dénonce Hugo Clément.
Ces visons ont passé toute leur vie en cages avant d’être gazés pour des raisons sanitaires. Ils l’auraient été de toute façon pour finir en vêtements de luxe. Fermons définitivement ces élevages de la honte !”
Et d’inviter ses followers français à rejoindre le référendum pour les animaux, qui réclame une plus grande responsabilité de l’homme vis-à-vis de celui-ci, dans toutes ses composantes, et notamment en ce qui concerne les espèces animales. Et en Belgique? En 2013, la SPA de Comines recensait la présence de 18 fermes d’élevage de visons, totalisant 150.000 visons par an. Depuis, ainsi que le souligne GAIA, grâce au travail de longue haleine débuté par Michel Vandenbosch en 1989, il ne reste aujourd’hui “que” huit entreprises, toutes actives en Flandre, qui devront cesser toute activité d’ici à 2023.
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Photos: Getty Images
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